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Zuckerberg aurait fait pression auprès de Trump pour bannir TikTok

D’après le Wall Street Journal, Mark Zuckerberg se serait lancé dans une vaste campagne de lobbying anti-TikTok dans les hautes sphères de Washington. Rien ne permet d’affirmer que Zuckerberg est à l’origine de la croisade de l’exécutif contre l’application… mais ce qui est sûr, c’est que son bannissement ferait les affaires de Facebook.

Image par Nitish Gupta de Pixabay

Donald Trump n’est pas le seul à avoir la dent dure envers TikTok. Plusieurs voix influentes considèrent également la collecte de données de l’application comme une menace envers la démocratie américaine. Y compris certaines que l’on n’attendait pas vraiment sur ce terrain, comme celle visiblement de… Mark Zuckerberg, PDG de Facebook.

D’après le Wall Street Journal, le magnat du numérique aurait abordé la question lors d’un dîner avec Donald Trump. Et il n’y serait pas allé de main morte, non seulement avec TikTok, mais également avec d’autres entreprises chinoises du numérique. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Zuckerberg rencontre de fervents opposants à l’application. Il aurait discuté avec Tom Cotton, un sénateur républicain à l’origine d’une investigation nationale sur TikTok. Toujours selon le WSJ, il aurait également dîné avec Josh Harley, un sénateur qui voulait interdire l’application sur les appareils du gouvernement.

Faites ce que je dis, pas ce que je fais

Ces critiques à répétition n’ont pas manqué de faire sourire certains observateurs qui pointent du doigt un double discours. En effet, Zuckerberg et Facebook ont régulièrement été sous le feu des critiques pour les mêmes raisons, à savoir la collecte de données et la politique de censure. Même l’argument de la menace contre la démocratie s’est retournée contre lui le scandale Facebook-Cambridge Analytica étant toujours ancré dans les esprits.

Kevin Mayer, le PDG de TikTok, s’en prend à Facebook sur un autre tableau. Il accuse Zuckerberg de se cacher derrière un lobbying à base de prétextes patriotiques plutôt que d’accepter la compétition ouverte. Une attaque fait directement référence au fait que Facebook a lui aussi créé son clone de TikTok. En effet, Reels, la nouvelle fonctionnalité d’Instagram, fonctionne exactement sur le même modèle. Ce n’est évidemment pas suffisant pour affirmer que Zuckerberg est responsable de la croisade anti-TikTok de Donald Trump… mais il faut bien admettre que Facebook s’en frotterait les mains si ByteDance était définitivement banni.

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