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Le Marsupilami revient plus sombre que jamais

Un duo de bédéistes belges s’attaque au Marsupilami et le revisite avec “La Bête”. Le premier tome de cette réinterprétation de la créature créée par Franquin sort en octobre prochain.

Crédits : Dupuis.

“Dans la jungle tropicale vit un étrange animal” … qui finit dans un autre pays que le sien, au nom de l’économie souterraine. 68 ans après sa création dans les planches de Spirou et Fantasio, par Franquin, le Marsupilami va se muer en une sombre bête sauvage, victime de la cruauté et de la cupidité des humains. Cette version du mythique animal tacheté sera au centre de la nouvelle bande-dessinée nommée La Bête, éditée par Dupuis. Elle est scénarisée par le co-créateur belge de L’Élève Ducobu, Zidrou, et le dessinateur belge de Broussaille, rendu célèbre par le journal Spirou, Frank Pé. La sortie du premier tome de La Bête est prévue pour le 9 octobre dans toutes les librairies.

Un Marsupilami revisité

Animal rarissime endémique du pays fictif de Palombie, dans la jungle amazonienne, le Marsupilami a toujours été traqué par des chausseurs obsessionnels ou des braconniers en quête de sa fourrure exceptionnelle. Que ce soit sur le papier ou à l’écran dans la série animée des années 2000, ces derniers étaient néanmoins toujours plus ou moins dépeints comme des clowns dont le Marsupilami disposait avec sa force herculéenne ou sa longue queue préhensile aux capacités extraordinaires. Dans La Bête, le marsupial inventé par Franquin n’est qu’un animal exotique parmi d’autres, victime du trafic d’animaux. Capturé par des Indiens Chahutas, autochtones de Palombie, et vendu sur le marché noir, le Marsupilami, seul représentant de son espèce, est transporté à Anvers. Il arrive tout de même à s’échapper et se réfugie chez un jeune garçon, qui va devenir son ami. Si l’âme du Marsupilami demeure, notamment autour de cette amitié indéfectible entre l’enfant et l’animal, son traitement est revisité pour dénoncer la maltraitance et le trafic d’animaux exotiques. L’histoire de La Bête, “parfois sombre mais toujours porteuse d’espoir”, est un “superbe hommage à l’animal fabuleux créé par Franquin”, nous assure par avance Dupuis selon 9ème Art.

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