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Il n’aime pas les Pokémons mais a une collection de cartes estimée à 35 000 livres

Qui a dit qu’il fallait aimer Pokémon pour en collectionner ses cartes ? Nigel Brookes, 34 ans, s’est vu offrir une collection en 1999. 20 ans plus tard, il pourrait en tirer plus de 35 000 livres aux enchères.

Crédits : federicoghedini on Pixabay

Nigel Brookes n’est pas un dresseur de Pokémon né. Cet Anglais de 34 ans a hérité d’une impressionnante collection de cartes en 1999, alors qu’il n’appréciait même pas l’univers. Après avoir défendu son frère, le jeune homme s’est vu offrir 103 cartes directement achetées par sa mère chez les créateurs Wizards of the Coast aux États-Unis. Pour rappel, l’éditeur de jeu américain a été rendu célèbre pour ses jeux de cartes à collectionner comme Magic The Gathering. La société, devenue depuis une filiale d’Hasbro, a aussi racheté la licence Donjons & Dragons en 1997. “Je n’étais pas vraiment intéressé par Pokémon, explique-t-il au Mirror. J’étais déçu à l’époque, car la collection était mon cadeau d’anniversaire, c’était pour moi du gâchis”. Pendant plus de 20 ans, Nigel Brookes a malgré tout gardé précieusement ces bijoux de nostalgie, conscient de la valeur qu’ils pourraient prendre avec le temps. C’est lorsque sa fille, passionnée par Pikachu et ses comparses, lui a proposé de les lui racheter 6 livres que Nigel a décidé de sauter le pas. Grand bien lui en a fait puisque les cartes – achetées 300 livres, à l’époque – sont désormais estimées à plus de 35 000 livres (environ 38 000 euros).

Désormais, Nigel s’apprête à vendre son trésor caché au plus offrant. La vente aura lieu le 27 juillet prochain à 17 heures, heure de Paris. Pour mettre la main sur ces petits bijoux, moyennant une coquette somme tout de même, il faudra se rendre sur les plateformes d’enchères internationales The Saleroom et Easy Live Auction et suivre les enchères du lot 1600. “Mes enfants grandissent et je veux pouvoir leur offrir une enfance très spéciale, avec cet argent, nous pouvons vraiment nous préparer pour l’avenir, affirme le vendeur. Je pense qu’il est désormais temps de récupérer l’argent et d’en profiter.” Nul doute que les acheteurs seront au rendez-vous et qu’ils se livreront une bataille sans merci pour “tous les attraper”.

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6 commentaires
  1. Je connais peu ce jeu mais en revanche j’ai joué à Magic (MTG) quand j’étais ado. Le problème c’est qu’il y a 2 types d’acheteurs, les joueurs et les collectionneurs/spéculateurs. La rareté des cartes et les spéculations empêchent les joueurs d’accéder aux plus cotées.

    Je ne comprends toujours pas pourquoi il n’y a pas de faussaires sur ces jeux, notamment pour les anciennes éditions qui ne sont plus éditées. Ça ferait vraiment du bien car des bouts de carton évalués à plusieurs centaines d’euros (à + ou – un zéro), qui dorment dans des classeurs de collectionneurs/spéculateurs plutôt qu’être sur les tables de jeu…

  2. Ouch, je n’avais pas lu dans le détail mais ” achetées 300 livres, à l’époque” c’était déjà une somme énorme pour un cadeau qui en plus ne plaisait pas. A la même époque il aurait pu avoir pour le même prix 2 Nintendo 64 avec les accessoires.

  3. Il y a des faussaires ! mais c’est hyper difficile et il faut avoir un non initié en face. Pour prendre l’exemple de mtg parce que cest de loin celui que je connais le mieux : ya plusieurs points sur les cartes qui font que c’est presque aussi dur a falsifier qu’un billet de banque !
    Et plusieurs centaines d’euros tu es gentil, pour rester sur MTG, certaines éditions de cartes mythiques sont parties à plusieurs dizaines de milliers d’euros ! (
    Vu le prix et la valeur sentimentale cest normal que même pour les cartes standard, sur table beaucoup de monde joue avec des “proxy” ( des copies cheap faites pour pas abimer les originaux). Ca serait comme faire une course de rue en Ferrari collector ses années 50: une hérésie 🙂

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