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La Chine se prépare à envoyer sa première sonde sur Mars

La Chine aurait prévu d’envoyer son premier engin spatial sur Mars dans les jours à venir. À la fois une sonde et un rover, Tianwen-1 a pour mission de tâter le terrain avant une éventuelle mission habitée sur la Planète Rouge.

Crédits : CNSA.

L’engin devrait être lancé dans quelques jours, direction Mars. Selon Scientific American, l’Agence spatiale chinoise (CNSA) attend qu’une fenêtre de tir s’ouvre ce mois-ci pour propulser sa sonde Tianwen-1 dans l’espace pour un voyage sur la Planète Rouge. Le dispositif, dont le nom signifie “quête pour la vérité céleste”, est triple : il est constitué à la fois d’une sonde, d’un atterrisseur et d’un rover. Il transporte en tout 13 instruments de mesure, pour étudier Mars depuis son orbite puis, directement, à sa surface. La mission Tianwen-1 a pour objectif de comprendre comment l’eau glacée est distribuée sous la surface de la planète et à quel point cette dernière peut être, ainsi, habitable. Autrement dit, tandis que le rover Perseverance de la NASA a pour but de trouver d’éventuelles traces de vie microbiologique, celui de la CNSA est un premier éclaireur en vue d’un envoi (et d’une installation ?) de premiers taïkonautes sur Mars. Les astronautes chinois s’y prépareraient déjà dans une fausse base martienne, Mars Base 1, depuis avril 2019 dans la province désertique de Gansu.

La Chine a prévu de propulser Tianwen-1 en dehors de notre atmosphère, depuis l’île de Hainan au sud-ouest de Hong-Kong, grâce à Long March 5, sa fusée de 57 mètres de long. Celle-ci n’a été utilisée que trois fois auparavant et a notamment essuyé un échec majeur en 2017, à cause d’un dysfonctionnement lors d’un test. Cela étant dit, si le lancement échappe à ce genre d’éventualités, Tianwen-1 atteindra la Planète Rouge en mars-février 2021 et restera en observation en orbite pendant deux mois. Ensuite, elle se déposera sur Mars à l’aide d’un parachute, d’un bouclier thermique protecteur et d’un moteur à rétropropulsion. De plus, la sonde s’arrêtera à une hauteur stationnaire de 100 mètres d’altitude pour prendre des clichés de la surface martienne, afin de repérer le meilleur emplacement d’atterrissage. Si la mission Tianwen premier du nom est une réussite, la Chine risque de faire de l’ombre à la (re)conquête spatiale américaine.

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