Un brevet concernant la PlayStation 5 vient d’émerger sur Twitter, et laisse supposer que le constructeur aurait peut-être trouvé une solution à la sempiternelle question de la rétrocompatibilité. Plutôt que de tout miser sur une émulation directe au niveau de la console, les équipes de PlayStation pourraient bien réaliser l’émulation à proprement parler sur des machines virtuelles qui tourneraient dans le cloud. Ces VMs seraient spécialement conçues pour reproduire le système d’exploitation des PS1, PS2 et PS3. Pour la PS4, la question ne se pose pas puisque Sony a déjà confirmé que ses jeux seraient compatible avec la PS5… selon le bon vouloir des développeurs.
En pratique, cela signifierait donc que Sony s’enlèverait une épine du pied puisqu’un tel système, une fois fonctionnel, permettrait d’assurer une rétrocompatibilité totale avec toutes ses anciennes consoles sans pour autant devoir marcher sur des œufs pour que tout le hardware soit compatible. Car ce n’est un secret pour personne, le fossé technologique continue de se creuser au fil des générations et assurer la compatibilité entre deux consoles séparées de plus de 25 ans – une éternité en temps vidéoludique – n’a rien de trivial. C’est notamment pour cette raison que Sony a confirmé la rétrocompatibilité directe avec les jeux PS4, mais a fini par abandonner l’idée de le faire avec l’aînée de la gamme, sortie en 1994.
Mais comme souvent quand les documents d’un brevet fuitent, il est assez difficile de savoir précisément quelle direction la marque souhaite suivre. En admettant que Sony finisse par adopter ce système basé sur le cloud, il est difficile de savoir s’il sera basé sur un tout nouveau service ou sur le PlayStation Now, le service de jeux à la demande de la marque. D’autant plus que ces informations sont à prendre avec des pincettes puisque le fait de déposer un brevet ne constitue en rien une garantie de voir le projet aboutir. Dans ces industries ultra-dynamiques où l’innovation suit un rythme effréné, il s’agit simplement d’une manière de protéger un système dans l’éventualité où ce projet parmi tant d’autres arriverait à maturité. Nous devrons donc attendre une annonce officielle pour en savoir plus, mais il s’agit néanmoins d’une piste plutôt intéressante.
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Glups un smartphone Android snapdragon 865 emule parfaitement et améliorent les jeux Ps1, PSP, Vita et PS2 les PC la ps3. Alors une PS5 ultra puissante ???normalement pas de soucis ils n’ont pas envie de s’******** c’est tout plus simple de faire du business sur des vieux jeux sur le store c’est déjà le cas sur PS4.
Avec la puissance disponible en local avec la PS5, c’est incompréhensible de ne pas pouvoir émuler au moins la PS1 et éventuellement la PS2. Devoir passer par le cloud permet juste à Sony de taxer le joueur pour qu’il puisse utiliser des jeux qu’il possède déjà physiquement.
Depuis qu’ils ont annoncé la ps5 full demat il faut malheureusement oublier la retro physique… Business is business !😒
Avec la puissance de la machine, coder un émulateur dans une eprom serait une formalité pour émuler une PSx et une Ps2 … Je comprends pas qu’ils n’aient pas choisi cette option là.
Vu que la logique a perdue je suppose que c’est au bénéfice du business. 🙂
C’est juste un document de brevet ca veut pas dire que ca va se passer comme ca forcément ! Mais si c’est le cas c’est vraiment étrange en effet