En mars, nos vies ont pris des airs de films post-apocalyptiques. À l’image du New York de Je suis une légende, nos rues sont devenues désertes et nos sorties restreintes au strict minimum. Si nous n’avons pas chassé le cerf en pleine jungle urbaine, la réalité a pris des airs de fiction. Selon une étude américaine, rapporté par The Guardian, les amateurs de films catastrophe seraient mieux préparés à affronter des situations de crise. Coltan Scrivner, psychologue spécialisé dans la curiosité morbide, explique “Si c’est un bon film, vous vous identifiez aux personnages, donc vous répétez involontairement les scénarii. Nous pensons que les gens apprennent par procuration. À l’exception de la pénurie de papier toilette, ils savaient à peu près quoi acheter.” Selon les auteurs, la fiction post-apocalyptique dans les livres et les films permettent de définir une ligne conductrice dans la vie réelle, en s’inspirant des comportements observés dans la fiction. En clair, les amateurs du genre reproduisent les schémas de survie qu’ils voient dans les films et séries catastrophe et post-apocalyptique qu’ils regardent.
Une meilleure gestion de la peur et de l’anxiété
En plus de mieux gérer les crises, les fans de séries et films de genre seraient moins enclin à céder à la panique et l’anxiété, rapporte l’étude. Selon elle, lors d’une séance de film d’horreur, “le public a la possibilité de réfléchir sur les émotions négatives telles que la peur ou le dégoût et pratiquer les compétences de régulation des émotions.” Concrètement, dans le confort d’un fauteuil rouge, le spectateur s’entraîne à gérer ses émotions et agissent dans le calme lorsque des situations stressantes arrivent dans la vraie vie. Toutes ces heures, passées à regarder The Walking Dead, n’auront pas été vaines. Il faudra noter tout de même que l’étude, réalisée sur 310 volontaires américains, n’a pas encore été validée par des pairs. Il y a fort à parier que d’autres critères sont à prendre en compte dans la gestion d’une crise, mais on avouera que cette nouvelle prête à sourire.
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Une étude réalisée sur seulement 310 volontaires, ne vaut rien du tout.
On voit bien situation dans laquelle se trouve leur pays, ils sont préparés à que dalle, les études pseudo sérieuses me font penser que des gens sont payés (sûrement trop) pour raconter n’importe quoi, c’est honteux.
Faut le dire à Raoult ^^
TWD, 310 volontaires, américains (frome ze USA), ya rien qui va dans cette étude….
C’est vague mais j’ai souvenir d’un article dans S&V qui expliquait que quelque soit l’origine d’une crise : pandémie, climatique… ou même extra terrestre ou zombie, les effets de crise seraient au final proches. Et donc les conditions de survie également : entraide, autonomie, entrainement, …