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LDLC va proposer la semaine de 4 jours à ses employés

LDLC, le géant de la high-tech en France, s’inspire de Microsoft. Dès 2021, la société fondée par Laurent de la Clergerie va mettre en place la semaine de 4 jours, sans renoncer aux augmentations de salaire prévues.

Crédits : Avel Chucklanov

4 jours travaillés et 5 jours payés, c’est ce que va proposer LDLC à ses salariés. Le géant français de la tech s’inspire d’une initiative de Microsoft et espère augmenter la productivité de ses employés, en leur donnant plus de temps libre. C’est sur le réseau social de l’entreprise, Yammer, que l’annonce a été faite. Les employés passeront donc à 32 heures de travail hebdomadaires, avec des journées qui ne dépasseront pas les huit heures, rapporte nos confrères de Capital. Cette nouvelle mesure ne s’accompagnera visiblement pas d’une baisse de salaire et l’entreprise annonce que les augmentations seront maintenues. “Comme chaque année, il y aura une augmentation de salaire et ce n’est pas parce que l’on passe aux 32 heures qu’il n’y en aura pas l’an prochain” précise Laurent de la Clergerie, fondateur de LDLC. En 2019, Microsoft avait constaté que l’expérience avait permis d’augmenter de 40 % la productivité de la firme et de réduire de 23 % sa consommation d’électricité.

https://www.facebook.com/ldlc.cgt/photos/a.382876921904131/1441074589417687

À l’heure où de plus en plus d’entreprises envisagent d’augmenter le temps de travail pour pallier les retards liés à la crise sanitaire, l’entreprise spécialisée dans la vente en ligne de matériel informatique prend le contre-pied. Les syndicats saluent cette initiative, à commencer par la CGT qui a publié un communiqué sur Facebook. “Sans langue de bois, nous félicitons les avancées et le pas social pris par notre président.” Le syndicat précise aussi les modalités de cette annonce. Le salaire minimum sera fixé à 1770 euros brut, soit 15 % de plus que le SMIC. Si l’avenir n’a pas toujours été rose pour LDLC, le ciel est désormais sans nuage. En juillet 2019, l’action de l’entreprise était cotée à 6,50 euros. Elle atteint aujourd’hui les 22,10 euros.

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Source : Capital

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