Mieux vaut tard que jamais : Google vient d’annoncer que la manette Google Stadia s’affranchit de son cordon ombilical et fonctionne enfin sans fil avec les périphériques Android (mais pas encore iOS). Une fonctionnalité que l’on pourrait tenir pour acquise à l’ère du tout-sans-fil, mais qui a tout de même pris plus de six mois à arriver. C’était d’ailleurs une absence très remarquée lors de son lancement en novembre dernier, dans la mesure où Stadia avait fait de cette liberté un argument majeur, en particulier sur mobile. À la place, les premiers clients étaient toujours obligés de brancher leur appareil de prédilection à la manette via un câble USB. Une solution peu élégante, pas vraiment pratique et qui allait sincèrement à l’encontre de la philosophie du service.
Mais tout a changé aujourd’hui avec la dernière mise à jour de Stadia, et les abonnés pourront maintenant bénéficier d’une manette entièrement compatible avec tous les appareils sans le moindre câble. C’est l’une des étapes que Google se devait de franchir à tout prix, et par laquelle passe aussi son succès commercial. À l’heure actuelle, les joueurs ne se bousculent pas encore au portillon, et The Verge rappelle que le catalogue de jeux multijoueurs demeure encore maigrichon. Mais c’est certainement un pas dans la bonne direction avec la levée de cet obstacle conséquent, qui a pu rebuter plus d’un joueur. Si Stadia n’a pas été le carton plein que certains observateurs avaient prévu, la partie n’est pas encore perdue pour autant. C’est avec ce genre de progrès que l’expérience se rapprochera progressivement de celle à laquelle les joueurs ont été habitués depuis l’aube du jeu vidéo… et que Stadia pourra ainsi ambitionner de devenir, peut-être, la vraie révolution du médium qu’il ambitionne d’être. Reste à voir quelle trajectoire empruntera le service de Google en 2020, où pas moins de 120 jeux dont 10 exclusivités devraient être lancées sur la plateforme.
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