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Le gel hydroalcoolique est l’objet de nombreuses arnaques

Se fournir en gel hydroalcoolique et se laver régulièrement les mains avec ne suffisent pas à combattre la COVID-19. Il faut aussi s’assurer d’avoir choisi le bon gel, avec une concentration efficace d’alcool.

Des exemples de gel hydro-alcoolique vendu en pharmacie.
Crédits : Journal du Geek.

On vous conseillait déjà de ne pas fabriquer votre propre gel hydroalcoolique. En revanche, n’achetez pas n’importe lequel non plus. Comme le signale BFM Éco, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) a rappelé une grande quantité de gels et de solutions hydroalcooliques pour leur inefficacité. Elle a, par exemple, rappelé officiellement l’un d’eux aujourd’hui (ci-dessous). Et ce n’est pas le premier, depuis leur remise en vente. Suite à une importante pénurie lors des premiers mots de la pandémie de COVID-19, le gouvernement français avait temporairement banni la vente de ces produits. Aujourd’hui, de nombreuses arnaques menacent les consommateurs qui ne demandent qu’à respecter les gestes barrières, notamment se laver régulièrement les mains.

“Gel lavant” et autres “lotions nettoyante pour les mains” flirtent davantage avec la cosmétique et ne révèlent pas de véritables produits virucides ou bactéricides. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle sans cesse ses recommandations pour choisir un gel hydroalcoolique véritablement efficace. Le consommateur peut s’orienter en toute sérénité vers les produits “testés selon la norme européenne NF EN 14476” (qui est censé attester que le gel tue la majorité des virus). Si la mention de cette dernière fait défaut, il doit absolument privilégier les gels et solutions dont la composition présente de l’alcool éthylique (ou éthanol) de l’alcool propylique (propane-1-ol ou n-propanol) ou de l’alcool isopropylique (propane-2-ol ou isopropanol). De plus, leur concentration optimale au sein de la solution doit être située entre 60% et 70% (ou entre 520 et 630 mg/g). Malgré tout, des produits qui ne respectent pas ses préconisations circulent encore. En réaction, depuis le 31 mai, la DGCCRF oblige tous les produits du genre à faire figurer le taux d’alcool exact dans leur composition.

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