Mais si le confinement a permis aux journaux et aux sites web de connaitre une augmentation spectaculaire de leur lectorat, le phénomène s’est malheureusement accompagné d’une chute tout aussi brutale des revenus publicitaires. C’est le contrecoup de la crise sanitaire : les annonceurs ont coupé le robinet de leurs budgets pub alors que l’économie tourne au ralenti. Le gouvernement va proposer une nouvelle aide pour les éditeurs de presse.
Paralysie de la pub
Dans le nouveau projet de loi de finances pour 2020, un amendement prévoit la création d’un crédit d’impôt pour le premier abonnement à un journal, une publication périodique ou un service de presse en ligne d’information politique et générale. Le texte prévoit que la mesure ne s’applique pas aux kiosques de presse en ligne, comme Cafeyn ou ePresse.
Cette aide est soumise à condition de ressources : elle s’adresse en effet aux ménages les moins aisés. Pour en bénéficier, le contribuable doit d’une part être domicilié en France, et d’autre part le revenu de référence du foyer fiscal doit être inférieur à 10.000 euros pour une part de quotient familial (chaque demi-part supplémentaire relève la limite de 25%). Le crédit d’impôt, accordé une fois par foyer fiscal, serait égal à 50% des dépenses supportées par le contribuable pour s’abonner au minimum un an à une publication.
Le plafond du crédit d’impôt est de 50 euros par foyer fiscal. L’aide est actionnable jusqu’au 31 décembre 2022. Ce n’est pas une aide directe, le gouvernement ne va donc pas envoyer un chèque de 50 euros aux contribuables pour s’abonner à un site ou à un journal. Néanmoins, ce coup de pouce à valoir sur les impôts reste appréciable et il devrait être bien utile pour soutenir les éditeurs de presse en difficulté.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Moins de 10.000 dc des non imposable… sa n’as aucun sens.
Ca ne concerne que sur la presse allemande 😂?
Un crédit d’impôt n’est pas une réduction d’impôt. Cela ouvre droit à remboursement le cas échéant..
Encore de l’argent publique pour financer les milliardaires.