À l’heure où Microsoft multiplie les produits matériels sous la bannière Surface, qui intègre des tablettes, des ordinateurs portables et de bureau, et même un casque et des écouteurs, l’entreprise a décidé de fermer définitivement son réseau de Microsoft Store (leur activité avait été suspendue en mars en raison de la crise sanitaire). Le groupe compte 116 magasins physiques dans le monde, surtout concentré aux États-Unis (107). La première boutique aux couleurs de Microsoft avait ouvert en 1999, pour fermer en 2001.
Pas de réouverture après le coronavirus
Depuis, ces magasins ont poussé un peu partout sur le territoire américain, avec quelques incursions à l’étranger comme à Londres et en Australie. En termes de présence physique, la société conserve les Microsoft Experience Centers de Londres, New York, Sydney et à Redmond, siège du groupe. Ces espaces seront toutefois remodelés pour accueillir au mieux les visiteurs en temps de pandémie.
La fermeture des Microsoft Store ne se fera pas sans mal : l’entreprise va débourser 450 millions de dollars pour en finir avec cette expérience qui n’a pas donné tous les résultats escomptés. À l’époque, il s’agissait de s’inspirer du modèle des Apple Store, mais l’éditeur de Windows n’a peut-être pas su aller au-delà du simple copier/coller.
David Porter, le vice-président Corporate de Microsoft, explique que « les ventes ont continué à croître en ligne, alors que notre catalogue de produits évoluait vers des offres numériques ». Il est vrai que le matériel construit par l’entreprise (et on y ajoute la Xbox) contribue pour une toute petite part de ses ventes. Microsoft va continuer à investir dans ses magasins virtuels et dans l’assistance en ligne, dans laquelle pourront se recycler les employés qui travaillaient en boutique.
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