En 2019, les Français semblent avoir largement rentabilisé leur abonnement Netflix. Telle pourrait être l’une des conclusions du nouveau rapport annuel sur l’état d’Internet en France (ci-dessous), publié aujourd’hui par l’Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep), souvent surnommé “gendarme des télécoms”. En 2019, selon ses chiffres, Netflix, Google, Facebook et Akamai ont accaparé à eux quatre 55% du trafic internet français – soit 2% de plus que l’année précédente. Comme le souligne BFM Tech, le trafic calculé provient des données rapportées par les quatre principaux fournisseurs d’accès à internet en France : Orange, Free, SFR et Bouygues Télécom. Netflix arrive en tête du classement avec 24% des parts, dont un gain de 1% en un an. Le service SVOD n’est pas le seul à faire du streaming vidéo sa recette gagnante puisque le reste du top 4 en fournit aussi : Google (en deuxième position), par le biais de YouTube, et Facebook (4e), grâce à ses Lives et Stories. Par ailleurs, le haut-débit demandé par le streaming constitue du pain béni pour la société informatique américaine Akamai (3e). Pour rappel, cette dernière s’est spécialisée dans la mobilisation de serveurs pour la mise en cache de contenus web, allégeant la bande passante très fortement sollicitée notamment pour des plateformes vidéo. Apple, Microsoft, Facebook ou encore Adobe font toutes appel à Akamai.
🌐🌍🌿 #RapportInternetArcep Quel est l’état d’internet en France ? L’@Arcep publie aujourd’hui l’édition 2020 du tome 3 du rapport annuel et présente ses actions en faveur d’un internet comme « bien commun » et à l’écoute des enjeux environnementaux https://t.co/Wr7Owihhod pic.twitter.com/K3CQDzvjGW
— Arcep (@Arcep) June 25, 2020
“Le trafic se concentre de plus en plus nettement autour d’un petit nombre d’acteurs du marché des contenus”, remarque l’Arcep dans son rapport. Malgré la crainte de risques de congestion du trafic face aux gigantesques volumes de données générés par ces plateformes, l’Arcep reste confiante. “Grâce aux capacités et performances des réseaux de télécommunications, et à la mobilisation de tous les acteurs de l’écosystème (opérateurs, fournisseurs de contenu et d’applications, utilisateurs et institutions publiques), les réseaux en France n’ont pas connu de congestion majeure durant la période de confinement liée au COVID-19 entre mars et mai 2020”, rassure l’Autorité de régulation des télécoms. Rappelons que plusieurs services comme Netflix, Steam ou PlayStation du côté du jeu-vidéo, ont été forcés de réduire leur volume de données afin d’alléger la bande passante et ne pas paralyser les outils de télétravail durant le confinement.
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