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#TwitchBlackOut : un appel au boycott pour dénoncer le harcèlement

Aujourd’hui, des streameurs et des utilisateurs boycottent Twitch le temps d’une journée afin de dénoncer son inaction vis-à-vis des pratiques de harcèlement sexuel qui prolifèrent sur la plateforme.

Crédits : Caspar Camille Rubin via Unsplash

Après #MeeToo et #Balancetonporc en France, puis #BalanceTonYouTubeur, et plus récemment #Balancetontiktokeur, la parole se délie quant au harcèlement sur les plateformes. Cette fois, c’est une opération d’ampleur destinée à faire réagir Twitch qui se met en place, pour dénoncer le laxisme de la firme quant à ces pratiques sur sa plateforme, qui continue de promouvoir certains streamers ayant fait l’objet d’accusations. Un groupe de streamers et de nombreux spectateurs appellent ainsi à un boycott d’une journée de Twitch, ce mercredi 24 juin, via le hashtag #TwitchBlackOut. Durant cette journée, les participants au mouvement sont invités à ne pas streamer ni se connecter à la plateforme afin de dénoncer le manque d’action de la part de la plateforme et de ses dirigeants. L’action prendra fin ce soir, à 23h59.

Cette initiative est née suite à de nombreux témoignages de victimes de harcèlement sexuel et/ou psychologique sur la plateforme. Depuis plusieurs années, de nombreuses joueuses témoignent en effet de leurs mésaventures, sans qu’aucune action ne soit prise à l’encontre des harceleurs et de leur communauté. Récemment, la streameuse française Nat’ali annonçait par exemple son retrait définitif de la plateforme après plusieurs années à recevoir des remarques sexistes sur la plateforme. Malheureusement, les histoires comme celle-ci se sont multipliées ces dernières années, sans un froncement de sourcils chez Twitch. Dans un tweet, la streameuse Starling pointait ainsi du doigt le PDG de la plateforme, Emmett Shear, accusé d’avoir esquivé les questions concernant le harcèlement sur Twitch à plusieurs reprises.

https://twitter.com/YourStarling/status/1274895119276101634?s=20

Dimanche, Twitch publiait néanmoins un communiqué sur Twitter, afin d’assurer que la plateforme prenait au sérieux le harcèlement subi par certaines utilisatrices sur la plateforme, suite à un nouvel élan de témoignages. D’après le New York Times, près de 70 nouveaux témoignages d’utilisatrices auraient en effet été relayés ces derniers jours. Ce communiqué n’aura toutefois pas eu l’impact escompté. Pire encore, puisqu’il a été relayé par une autre streameuse, Sampai, qui affirme que sa plainte pour harcèlement sexuel sur la plateforme n’a jamais été prise en compte et que le joueur harceleur était toujours mis en avant par la plateforme.

https://twitter.com/Sampai/status/1274910389138935808?s=20

Avec #TwitchBlackOut, les streameuses espèrent se faire entendre et rassembler en masse pour pousser Twitch à agir. En plus de cette journée spéciale, une pétition a également été mise en ligne sur change.org.

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5 commentaires
  1. Je ne cautionne pas du tout le harcèlement, mais trouvez vous un vrai travail et “moins” de problème…

    CQFD

  2. Alors toi t’es vraiment un champion ! Dis nous ce que c’est ton “vrai” travail qu’on se tape des barres ****** va !

  3. C’est vrai que dans ce que vous considerez “vrai” travail, y’a pas de harcelements sexuels, c’est bien connu…

    0 rapport, merci d’être idiot autre part.

  4. C’est la meuf qui montre son cul pour 6€ (moins que la moitié d’une entrée au Louvre dit-elle !) qui se plaint du harcèlement sexuel ?
    Oui oui ok elle a le droit de s’en plaindre aussi, mais on aurait pu trouver d’autres exemples…

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