Les résultats préliminaires d’une nouvelle étude clinique constituent une nouvelle lueur d’espoir pour combattre la COVID-19 chez des cas graves. En effet, l’université d’Oxford au Royaume-Uni a récemment publié un communiqué de presse relatant les premières conclusions d’une série d’essais cliniques, appelée Recovery (pour “Randomised Evaluation of COVID-19 Therapy). Cette dernière a pour but de tester l’efficacité de plusieurs traitements médicamenteux contre la pneumonie virale causée par le coronavirus SARS-CoV-2. Parmi les médicaments utilisés tels que l’anti-paludique hydroxychloroquine ou l’antiviral tocilizumab, c’est semble-t-il l’un des plus communs qui s’avérerait être le plus prometteur : la dexaméthasone, un médicament peu coûteux à base de cortisone de la famille des stéroïdes. “C’est un médicament très ancien, c’est de la cortisone que beaucoup de patients connaissent, qui est facile d’accès et disponible dans tous les pays, explique Jean-Daniel Lelièvre, chef du service de maladies infectieuses à l’Hôpital Henri Mondor, sur France Info. Donc, si cette étude est confirmée c’est une très bonne nouvelle.”
Empêcher l’hyper-inflammation au moment crucial
Si certains médicaments anti-inflammatoires, notamment à base de cortisone, restent contre-indiqués contre la COVID-19, la dexaméthasone serait particulièrement efficace chez les patients les plus atteints. Selon les résultats des chercheurs et médecins britanniques, elle a augmenté les chances de survie de plus d’un tiers des patients sous appareil respiratoire et d’un cinquième de ceux avec simple supplémentation d’oxygène. Seuls les cas les moins graves, encore capables de respirer par eux-mêmes, n’ont pas montré de bénéfices avec un tel traitement. Pour rappel, le blocage du mécanisme immunitaire naturel d’inflammation par des médicaments comme l’ibuprofène peut servir d’aubaine au coronavirus de la COVID-19 au premier stade de l’infection. “Sur la base de ses résultats, nous estimons qu’un décès pourrait être évité avec un traitement à la dexaméthasone sur 8 patients en ventilation et 25 patients en supplémentation d’oxygène”, clament les chercheurs. En réaction à ces résultats préliminaires encourageants, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a même qualifié ces travaux de “percée scientifique”. Reste à voir si le reste des essais cliniques en cours viendra valider ces premiers chiffres.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
“serait” ” semble” … ne pensez vous pas que sur un sujet sérieux comme le COVID ( là on ne cause pas de iphone ou du Snyder Cut.)..vous pourriez vous eviter les conditionnels.. Je ne suis pas certain que ce genre d article soit dans l adn du JDG..
Le conditionnel dans ce cas est non seulement justifie mais la seule façon pas malhonnête de rapporter cette information, non seulement les conclusions tranchées et définitives sont le pire ennemi de la science mais l’absence de nuance est aussi une grosse source de desinformation
Rapporter des résultats d’étude scientifique préliminaire aussi récente sur le covid ou tout evolue vite sans conditionnel serait une faute, on pense ce qu’on veut de l’article mais ça c’est normal