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Les enchères pour la 5G se dérouleront en septembre

Les opérateurs devront se battre pour obtenir le plus de fréquences 5G à la fin du mois de septembre, a annoncé l’Arcep, l’autorité régulatrice du secteur des télécoms.

Crédit : Mohamed Hassan
Crédit : Mohamed Hassan

La procédure des enchères pour les fréquences de la 5G aura lieu entre le 20 et le 30 septembre, a déclaré l’Arcep. Ces enchères auraient dû avoir lieu au mois d’avril, mais les circonstances sanitaires ont forcé à leur report. Le régulateur hésitait entre juillet et septembre, mais suivant la recommandation du gouvernement, la procédure se tiendra donc à la rentrée.

L’Arcep a tranché

Les quatre opérateurs participeront aux enchères. Ces derniers ont déjà obtenu un bloc de 50 MHz, au prix de 350 millions d’euros. Il reste à attribuer 11 blocs de 10 MHz dans la bande 3,4 ‑ 3,8 GHz, chacun au prix minimum de 70 millions d’euros. Le gouvernement devrait donc en tirer au moins 2,17 milliards d’euros. Les fréquences seront ensuite détenues pendant 15 ans par les opérateurs. L’enchère principale sera suivie en octobre par une seconde procédure pour le positionnement des fréquences dans la bande, puis les autorisations seront délivrées en octobre ou novembre.

L’Arcep relève que l’ouverture commerciale de la 5G sera « à l’initiative des opérateurs ». Dès la fin de l’année s’ils le souhaitent, ou plus tard en fonction du déploiement des réseaux et de la volonté des opérateurs de se lancer. Bouygues Telecom n’était pas très chaud à l’idée d’enchères dès le mois de septembre : d’après l’entreprise, la 5G ne changera rien avant 2023 et la mise en place des services qui pourront en tirer profit.

Sébastien Soriano, le président de l’autorité de régulation, a indiqué aux Echos que l’enchère va permettre « à ceux qui ne souhaitent pas lancer la 5G de ne pas la lancer ». On verra si Bouygues Telecom et SFR, qui est sur la même longueur d’onde que son concurrent, attendront longtemps avant de proposer des forfaits 5G à leurs clients. L’Arcep a en tout cas supprimé l’obligation d’un lancement des offres commerciales dans au moins deux villes par opérateur d’ici la fin de l’année.

Tous les opérateurs en lice devront en tout cas résoudre le casse-tête des équipementiers. Bouygues Telecom et SFR espèrent pouvoir faire appel aux services de Huawei, mais le gouvernement tarde à donner son avis sur la question.

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