Décidément, utiliser Zoom pour ses apéros virtuels, réunions de travail et autres visioconférences reste quelque peu risqué. Le PDG de la plate-forme, Eric Yuan, a en effet annoncé lors d’une récente conférence de presse (relayée par Bloomberg et Le Monde) que le chiffrement des communications ne sera finalement accessible qu’à une partie de ses clients. Ce chiffrement de bout-en-bout promis depuis le lancement du service mais pourtant inexistant jusqu’à aujourd’hui (comme le relevait une enquête en avril dernier) fera bientôt son arrivée véritable sur Zoom mais seulement au travers de ses diverses versions payantes. La très probable majorité des 300 millions d’utilisateurs de Zoom, qui l’utilisent gratuitement, n’en bénéficieront donc pas. D’après son patron, cette mesure a été prise dans un soucis de sécurité. “Nous ne voulons pas donner accès à cette fonctionnalité aux utilisateurs de la version gratuite car nous voulons pouvoir travailler avec le FBI et les forces de police lorsque des gens utilisent Zoom dans un mauvais but”, a déclaré Eric Yuan.
Depuis plusieurs mois, Zoom collabore avec le Bureau fédéral des investigations des États-Unis suite à la découverte de nombreuses failles de sécurité et, notamment, de promesses de protection des données non-tenues – comme celle du chiffrement. Pour rappel, Zoom a été pleinement victime de son succès en termes de piratage. Des centaines de milliers de comptes auraient été vendus sur le dark web en avril dernier. De nombreux utilisateurs auraient aussi soufferts du “Zoom-bombing” : un pratique où un intrus non-invité s’introduit dans une conversation vidéo (normalement sécurisée) pour l’espionner ou par pure malveillance. La plate-forme avait néanmoins apporté plusieurs corrections bienvenues par la suite comme la mise en place de mots de passe et de “salles d’attente” par défaut.
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Zoom, la bête noir à abattre! à croire que la concurrence à le cul propre… MS vous fait palper? je ne défends pas leur politique mais ce bashing récurent depuis des mois devient lourd sachant qu’ils ont comblé dès les premières semaines la majorité de leurs failles. Changez de disque un peu!
Il faut bien qu’ils payent les serveurs et les employés… rien n’est gratuit.