Lancé en 2008, Spotify s’est imposé comme une référence dans le domaine du streaming musical. La plateforme affiche désormais 288 millions d’utilisateurs à travers le monde, dont 130 millions d’abonnés payants. Son offre Premium a séduit pas moins de six millions de nouveaux utilisateurs le mois dernier. Des beaux chiffres qui ne reflètent pourtant pas le réel nombre d’abonnés payants de Spotify. L’offre semble avoir de la concurrence à mesure où mes services qui contournent les restrictions de sa formule gratuite émergent. Des sites et applications permettent aux utilisateurs de profiter de la lecture hors-ligne et de la suppression du mode aléatoire, sans avoir à souscrire un quelconque abonnement. En mars, la plateforme suédoise a fait appel à Google pour déréférencer ces sites frauduleux et supprimer les applications du store. Une soixantaine d’URL seraient concernées Torrent Freak. En plus d’êtres illégales, ces solutions sont aussi dangereuses pour les utilisateurs. Elles représentent un risque conséquent pour les données des utilisateurs, qui pourront être piratées et utilisées à des fins frauduleuses. Cette décision de la part de Spotify intervient alors que de nombreux Américains se sont tournés vers le piratage. En France, 28 % des internautes déclarent consommer, un ou plusieurs biens culturels de manière illicite, contre 21 % avant le début du confinement rapporte le baromètre sur les Pratiques culturelles à domicile en période de confinement.
Parallèlement, Spotify annonce supprimer la limite de titres likés. Jusqu’ici, il n’était possible d’aimer que 10 000 titres. Si peu de gens auront été confrontés à cette restriction, elle permettra aux likeurs compulsifs d’assouvir leurs envies. Pour rappel, lorsqu’un titre plaît à un utilisateur, il peut la marquer à l’aide d’un cœur dans l’application et la retrouver dans la playlist dédiée. Il est aussi possible de télécharger jusqu’à 10 000 titres sur 5 appareils.
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