Dans les années 90, le VIH a bousculé l’industrie du X : plusieurs contaminations et tentatives de camouflage de l’infection ont poussé les studios à mettre en œuvre un dépistage des acteurs et actrices. Une base de données est depuis maintenue, qui permet de savoir si une personne a été testée et si elle peut travailler sur un plateau. Il s’agit bien sûr d’éviter les contaminations.
Le porno en pointe
L’idée pourrait être reprise par Hollywood pour la reprise des tournages. Évidemment, le VIH et le coronavirus sont deux choses très différentes (la COVID-19 se propage beaucoup plus rapidement et les modes de contamination n’ont rien à voir). Mais le principe d’un dépistage systématique et d’un registre tenu à jour serait de nature à faciliter le retour des acteurs et des techniciens sur les plateaux.
Depuis le début du confinement au mois de mars, les tournages ont été suspendus, que ce soit en Californie ou dans la plupart des pays du monde touchés par la crise sanitaire. Le déconfinement progressif nécessite la mise en œuvre de règles de distanciation physique, à tout le moins le port de masques quand il est impossible de se tenir à bonne distance les uns des autres.
C’est un problème sur les plateaux des films et des séries TV où bien sûr, il faut que les acteurs et actrices puissent jouer en toute normalité. D’où cette idée tirée de l’industrie du X, bien souvent précurseur en termes de technologies. Pragmatisme aidant, et nécessité oblige (il en va de l’économie de tout un secteur), cette idée venant des studios porno pourrait rapidement s’imposer.
Pendant le confinement, le porno a d’ailleurs connu une véritable explosion des usages ! La consommation a enregistré une forte hausse et ce, à des horaires inhabituels. Les télétravailleurs ont trouvé le réconfort à toute heure de la journée auprès des plateformes habituelles, qui n’ont d’ailleurs pas manqué de proposer la gratuité temporaire de leurs services.
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