Le « coup de pouce vélo » mis en place par le gouvernement connait un très grand succès : ce chèque de 50 euros permet de financer la remise en état d’un vélo. Plus de 3.200 réparateurs participent à l’initiative, et bien sûr les utilisateurs se précipitent pour faire réparer leur deux roues. Un site web a été mis en place pour diriger les professionnels, les associations, et les particuliers.
500 mécanos certifiés par an
Le succès de cette opération est tel qu’il met en lumière le manque de mécaniciens et de réparateurs de vélos. Comme tous les métiers, ce n’est pas quelque chose d’inné ! C’est pourquoi Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique et solidaire, a annoncé le lancement d’une Académie des métiers du vélo. Dans les prochains mois, ce sont 250 nouveaux mécaniciens qui sortiront de cette Académie. Chaque année, elle formera 500 réparateurs certifiés.
« Nous sommes en train de vivre un moment clé dans l’histoire du vélo en France. Il y a un déclic vélo pour de très nombreux Français depuis le début du déconfinement », a expliqué la ministre durant une rencontre avec un réparateur référencé à Evry-Courcouronnes.
La formation, qui dure 20 jours, permettra aux apprentis mécaniciens d’acquérir un « socle de compétences » qui pourra être immédiatement utilisé. En plus de former des experts en mécanique, l’objectif de l’Académie est de développer des guides techniques, une plateforme en ligne ainsi que des supports de formation.
Le programme, porté par la Fédération des usagers de la bicyclette, dispose d’un budget de 8 millions d’euros pour la période 2020-2022. La formation s’appuie sur l’Institut National du Cycle et du Motocycle (INCM), un organisme de référence dans le domaine de la formation aux métiers du deux roues, dirigé par le CNPA filière deux roues.
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L’engouement pour le 🚲 est certainement un fait mesurable…, et souhaitable, mais pour le pérenniser, il serait grand temps de lancer un plan Marshall pour l’entretien des voiries, les rénover ne s’était pas un luxe…, et si on parlait de sécurité, car là aussi l’état déplorable du réseau viaire est une honte pour notre pays. C’est simple il suffit de faire une sortie à vélo cycle urbain ou à la campagne…, et notamment en vélo de course pour se rendre compte de l’état des voiries.