Le conflit entre le gouvernement américain de Donald Trump et le gouvernement chinois de Xi Jinping n’est pas seulement politique et économique, il est aussi numérique. Dans un communiqué public, le Bureau fédéral d’investigation (FBI) et l’Agence de la cybersécurité des infrastructures (CISA) accusent un groupe de hackers d’avoir été mandaté par la Chine dans le but de subtiliser des données confidentielles relatives à des recherches sur le COVID-19 et d’éventuels vaccins. Cette accusation se baserait sur un ensemble d’observations de tentatives récentes d’identification et de vol de propriétés intellectuelles et de données de santé publique.“Le vol potentiel de ces informations met en danger la production et la distribution d’options de traitement sûres et efficaces”, déclarent les deux agences gouvernementales.
Ce nouveau signalement se manifeste seulement quelques semaines après que celui du ministère américain de la Santé – et, par extension, son Centre de contrôle des maladies infectieuses (CDC). Les autorités médicales du ministère s’étaient en effet plaintes d’une “augmentation soudaine du nombre de piratages au quotidien” selon EnGadget. “Le FBI et la CISA encouragent toutes les organisations menant des recherches dans le domaine de garantir une cybersécurité dédiée et de maintenir des pratiques d’hygiène numérique en prévention de vols furtifs de données et d’informations”, conclut le communiqué officiel. Ce n’est pas la première fois que des hackers profitent de la pandémie pour mener des opérations de cyber-espionnage. Le groupe surnommé APT41 ou Bronze Atlas montrerait actuellement une activité hors-norme en la matière selon plusieurs experts. Par ailleurs, pour rappel, plusieurs hôpitaux de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris avaient été eux aussi victimes de piratage en mars dernier, alors en pleine vague de contaminations et d’hospitalisations. A priori, cette attaque n’était “seulement” que de nature malveillante.
[amazon box=”B076C1NGDR”]
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.