Dans un contexte de pandémie de coronavirus, les respirateurs artificiels sont nécessaires pour aider les malades du COVID-19 à obtenir l’oxygène indispensable au maintien de leurs fonctions vitales. Lorsque l’épidémie a commencé à faire des ravages, les systèmes de soins partout dans le monde ont tiré la sonnette d’alarme : il n’y avait pas suffisamment de respirateurs pour faire face à la vague.
Une longueur d’avance pour Dyson
Plusieurs entreprises se sont attelées à produire des respirateurs en toute urgence : des constructeurs automobiles comme Ford ou Tesla ont mis la main à la pâte, mais aussi le fabricant d’aspirateurs Dyson. Le groupe britannique a investi 20 millions de livres (environ 23 millions d’euros) pour créer un respirateur, basé sur une technologie maison. Après tout, Dyson est un spécialiste de l’aspiration, il partait donc avec une longueur d’avance.
Le CoVent, dévoilé fin mars, peut être installé sur le lit du patient, il fonctionne sur batterie ou sur le secteur et il ne nécessite pas de source d’air fixe. Sur le papier, tout semblait parfait, ce d’autant que le NHS, le système de soins britannique, en avait commandé 10.000 unités. Mais le gouvernement anglais a fait volte-face : il n’a finalement plus besoin de ce respirateur, dont le design était en attente du feu vert des autorités.
Malgré cette rebuffade, James Dyson le fondateur et patron de la compagnie a salué le défi que lui avait lancé le Premier ministre Boris Johnson. « Heureusement, [nos respirateurs] ne sont pas nécessaires, et nous ne regrettons pas un instant notre contribution à l’effort national », a-t-il déclaré, bon joueur. Dyson va désormais essayer de vendre son CoVent à d’autres pays, bien que cela demande « du temps et de la recherche ».
Du côté du gouvernement anglais, Airbus et Ford travaillent ensemble sur un respirateur qui sera produit à 20.000 unités pour équiper les hôpitaux du pays.
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