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Netflix lance en urgence une mini-série documentaire sur la pandémie actuelle

Composée d’interviews réalisées au printemps 2019, bien avant la pandémie, la nouvelle mini-série documentaire “Le coronavirus, en bref” revient en urgence sur l’essentiel de ce que l’on sait sur le coronavirus du COVID-19 et la situation mondiale actuelle.

Crédits : Netflix.

La vulgarisation scientifique n’a jamais été autant la bienvenue. Pour combattre les nombreuses idées reçues voire complètement fausses concernant la pandémie actuelle, Netflix vient de lancer une nouvelle mini-série explicative, dans l’espoir de transmettre le plus d’informations correctes au plus grand nombre. La saga documentaire des “En bref”, comme Le cerveau, en bref, s’est en effet intéressé au COVID-19 et à la situation mondiale, jusqu’en avril dernier, avec Le coronavirus, en bref. Un premier épisode de 26 minutes est d’ores et déjà disponible sur la plateforme de streaming.

Au son de la voix caverneuse de l’acteur américain J.K. Simmons (Spider-Man, Whiplash), Le coronavirus, en bref revient sur l’essentiel de ce que l’on sait sur le coronavirus SARS-CoV-2, son origine et comment il est parvenu à déclencher une pandémie. La série se compose d’interviews d’experts et de personnalités impliquées dans la lutte contre les maladies infectieuses, comme Bill Gates, réalisées en printemps 2019 et donc bien en amont de l’apparition de la nouvelle maladie. Leur ré-adaptation en urgence pour ce sujet spécifique est ainsi d’autant plus sinistre et révélatrice. La force de ce premier épisode réside notamment dans son dosage. Celui-ci arrive, avec pertinence et justesse, à comparer ce nouveau coronavirus aux précédentes épidémies de SRAS et de MERS. Il revient aussi sur les mesures de limitation de propagation de la maladie, en comparaison avec ce qui avait été fait en 1918 aux États-Unis durant la pandémie de grippe espagnole. Enfin, il parvient à ouvrir sur les débats de la théorie de l’immunité collective ou encore de l’effet sur l’environnement et les animaux de l’activité industrielle humaine (déforestation, élevage de masse, etc), comme vectrice indirecte de ce genre de maladies zoonotiques.

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