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Au Liechtenstein, un bracelet pour détecter le coronavirus

Toutes les technologies sont mises à profit pour tenter d’enrayer la progression du coronavirus. Au Liechtenstein, on mise sur un bracelet biométrique pour détecter les infection au COVID-19.

Il ne s’agit que d’une expérimentation, lancée la semaine dernière dans la principauté du Liechtenstein. Elle est néanmoins prometteuse car elle permettrait d’améliorer la détection des personnes infectées. La start-up suisse Ava a adapté ses bracelets qui servent habituellement à mesurer la fertilité chez les femmes. 2.200 volontaires vont porter ce bracelet durant le test pilote de l’étude Covi-Gapp.

Toute la population du Liechtenstein sera invitée à participer

Pendant le sommeil, l’appareil mesure la température de la peau, le pouls, la fréquence de la respiration, le débit sanguin ainsi que la variabilité du rythme cardiaque. Les données recueillies par le bracelet seront croisées avec celles des personnes atteintes de coronavirus. L’objectif de l’étude est de mettre au point un algorithme de détection précoce des personnes infectées.

On attend les premiers résultats à l’automne. « Une détection précoce fiable de Covid-19 est d’une aide précieuse dans la course contre une propagation plus conséquente », explique Lorenz Risch, le professeur à l’origine de l’étude. Dans une deuxième phase, le projet sera étendu à l’ensemble de la population, soit 38.500 personnes. Bon à savoir : la principauté n’a pas accès aux données collectées par le bracelet. Le gouvernement du petit pays met aussi de l’argent sur la table pour financer l’étude.

Le projet est un peu différent des bracelets et des applications de contact tracing que les autorités de santé sont en train de développer. Il ne s’agit pas de prévenir l’utilisateur qu’il a été en contact avec un malade du coronavirus, mais de participer à une meilleure compréhension de la maladie et surtout, de sa détection.

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