L’épidémie de coronavirus n’empêche pas l’administration Trump de poursuivre ses attaques contre les entreprises chinoises. Huawei est toujours dans l’incapacité d’utiliser des technologies américaines, et cette fois c’est China Telecom qui est dans le collimateur des États-Unis. L’opérateur, véritable mastodonte du secteur, est détenu à plus de 70% par l’État chinois. Par le biais de sa filiale américaine, il fournit des services internationaux de et vers les États-Unis.
Accusations d’espionnage
Ce jeudi, le ministère américain de la Justice a demandé au FCC, la commission fédérale chargée de la régulation des télécommunications, de retirer à l’opérateur son autorisation d’exercer ses activités aux États-Unis. Une question de « sécurité nationale et de sécurité publique », a expliqué le procureur général William Barr.
Washington soupçonne le gouvernement chinois d’exercer une influence dans le fonctionnement de l’opérateur, ce qui est aussi un reproche contre Huawei. Les pratiques en matière de sécurité informatique, ainsi que des déclarations inexactes (notamment sur l’emplacement de documents américains) sont également interrogées par la Maison Blanche.
La demande est aussi motivée par des accusations d’espionnage économique et de perturbation des réseaux américains de télécoms par l’entreprise chinoise. Pour Pékin, cette restriction de l’activité de China Telecom aux États-Unis est présentée comme une nouvelle manière de politiser des questions d’ordre commercial. Le gouvernement rappelle aux États-Unis les règles de l’économie de marché et exige la fin de « l’oppression injustifiable des entreprises chinoises ».
La situation ne semble donc pas s’arranger entre les deux super-puissances, déjà embarquées dans une guerre commerciale très coûteuse.
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bien sur ! comme si les sociétés américains ne travaillait pas pour le gouvernement eux aussi …
Satané Trump
Ca me fait penser à la chimère de la présence d’armes de destruction massive en Irak du temps de Sadam hussein et de Bush, un bon prétexte pour occuper les forces militaires américaines.