Si grandeur et décadence devaient caractériser l’histoire de Zoom, nous serions actuellement en plein dans sa décadence. Après s’être placé comme l’une des applications de visioconférence les plus prisées par les confinés à travers le monde, elle commence aujourd’hui à être universellement rejetée. Les responsables en cybersécurité de Google ont en effet interdit à tous les employés de la firme de Mountain View, travaillant sur place ou à distance sur des machines et des réseaux intranet de la compagnie, d’installer le logiciel Zoom. “Zoom ne remplit pas nos standards de sécurité”, a déclaré un porte-parole de Google à BuzzFeed. Ce dernier explique cependant que si certains employés veulent rester en contact avec leurs amis et leur famille, ils peuvent continuer d’utiliser Zoom sur leur téléphone mobile privé ou sur un navigateur web. Google les encouragerait cependant à utiliser Google Hangouts ou Google Meet pour ce faire.
Tout a commencé il y a quelques jours, lorsque le FBI a signalé la présence de plusieurs failles de sécurité importantes sur Zoom. Celles-ci auraient notamment donné naissance au phénomène du “zoom-bombing” qui consiste à infiltrer des conversations vidéos sans y être invité et à la troubler ou, pire encore, à l’espionner. Depuis, d’autres exemples de perméabilité auraient été remarquées sur Mac, où des piratages de webcam auraient été perpétrés à travers Zoom. Depuis, des entreprises comme SpaceX ou encore des établissements scolaires, comme tous ceux de la ville de New-York, ont banni l’utilisation de cette plateforme censée assurer une protection des données et un chiffrement de bout-en-bout. Son PDG, Eric Yuan, s’est publiquement excusé en direct sur YouTube et a assuré que son entreprise allait tout faire pour réparer de telles erreurs. Il a aussi promis que les développeurs de l’application allaient suspendre leurs activités pendant trois mois afin de se consacrer exclusivement à ces réparations.
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