À l’avenir, grâce à ce soutien-gorge, les femmes n’auront peut-être plus besoin de passer certaines mammographies. Un groupe d’étudiants de Master à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, s’est associé avec une start-up, IcosaMed, pour mettre au point un soutien-gorge doté d’un dispositif de dépistage du cancer du sein. Contrairement au examen mammographie qui, en plus d’être invasif et douloureux pour la patiente, requiert des rayons X, ce soutien-gorge intelligent, ou SmartBra, base sa détection sur un système d’ondes en ultrason. Ces dernières sont en effet générées par des capteurs piézoélectriques, activés par la pression. Autrement dit, une simple palpation du tissu suffit à l’activer et à produire des ultrasons. Sans pour l’instant détailler comment étant donné le statut prototypique de leur invention, les étudiants expliquent que, si le système est amené à détecter une masse potentiellement cancéreuse, il préviendra directement la porteuse. Par ailleurs, pour se soustraire au gel utilisé habituellement en radiographie, le SmartBra comporte un revêtement plastique conçu spécifiquement pour garantir la bonne propagation des ondes à ultrason.
“Cette technologie nous permet de miniaturiser le système de détection du SmartBra et ainsi de le rendre imperceptible mais surtout aussi confortable que n’importe quel autre soutien-gorge”, souligne Hugo Vuillet, l’un des étudiants impliqué, dans un communiqué. Dans un premier temps, l’objectif du SmartBra sera d’être porté par des femmes atteintes d’un cancer du sein pour leur offrir un contrôle plus régulier et moins contraignant. Ensuite, IcosaMed et les inventeurs du SmartBra ont l’intention d’améliorer sa technologie pour permettre même aux jeunes femmes, possédant des pré-dispositions génétiques au cancer, de le porter de manière préventive. Une commercialisation est déjà envisagée pour l’an prochain. Elle n’est cependant pas la première initiative technologique à cibler le cancer du sein. Des chercheurs canadiens se sont, par exemple, basés sur la détection par micro-ondes, où la patiente n’a qu’à s’allonger sur une table de massage adaptée.
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Ce genre d’article est un peu embêtant…
Déjà : ” Contrairement au examen mammographie qui, en plus d’être invasif et douloureux pour la patiente, requiert des rayons X” => une mammographie n’est pas invasive, c’est une photo d’un sein préalablement comprimé (pour l’étaler) donc il n’y a rien d’invasif. Ensuite pour la douleur, c’est vrai que l’examen n’est pas agréable, néanmoins, 50% des patientes ne ressentent aucune gène, 40% une légère gène, 10% une douleur. Donc 90% du temps çà se passe bien. Les 10% restant concernent des personnes ayant des seins denses kystiques, des tous petits seins (çà pince la peau) ou des seins opérés avec une cicatrice. Pour les Rayons X c’est vrai que c’est un problème.
Ensuite, concernant cette invention et les IA misent en avant dans la source : l’échographie est la spécialité la plus compliquée à maîtriser pour un radiologue car elle nécessite un haut degré d’interprétation donc une grosse expérience. L’échographie mammaire est aussi très fine à exploiter, souvent le médecin additionne les informations de la mammographie + de l’échographie pour se faire une idée.
Donc je veux bien que ce dispositif fonctionne pour des seins très homogènes (graisseux) sur des tumeurs de bonnes tailles, mais il n’y a aucune chance qu’il détecte une petite tumeur de quelques millimètres dans un seins non homogène (typiquement les femmes de moins de 70 ans). L’intérêt est au mieux limité. Et quel intérêt de suivre au jour le jour une tumeur connue ? à part inquiéter encore plus la personne malade…