Cette semaine, le CIO a pris la décision d’annuler les Jeux olympiques de 2020. Le coronavirus aura forcé l’organisation à revoir son calendrier et à déplacer la compétition sportive à l’année 2021. Une décision que le créateur d’Akira semble avoir anticipée à la sortie de son long-métrage en 1988. Adapté des mangas éponymes, le film nous transporte dans la ville de Neo-Tokyo en 2019 où des des jeunes motards sillonnent la ville sans but. Tetsuo, un adolescent, est victime d’expérience visant à développer ses capacités psychiques. Il décide alors de partir en guerre contre le monde qui l’a opprimé et se retrouve au cœur d’une légende populaire qui annonce le retour d’Akira, un enfant aux pouvoirs extraordinaires qui va délivrer Tokyo du chaos. Le film post-apocalyptique présente plusieurs ressemblances avec la réalité, selon plusieurs spécialistes du genre interrogés par l’AFP et le Parisien. D’abord, la troublante similitude réside dans le fait que les JO dans le film devaient eux aussi se dérouler à Tokyo en 2020 et “le récit se développe d’une manière suggérant que leur annulation ou report paraît inévitable” explique Kaichiro Morikawa, spécialiste de la pop culture à l’université Meiji à Tokyo.
In 'Akira' (1988), there is a white graffiti under Tokyo 's Olympic Games ad saying they were canceled
(via @cintosh2) pic.twitter.com/ev7cUaO1D9
— Film Easter Eggs & Details (@FilmEasterEggs) March 26, 2020
L’analogie va plus loin puisque le gouvernement, faisant référence à la catastrophe nucléaire de Fukushima, a renommé ces JO 2020, “les jeux de la reconstruction”. Un surnom qui pourrait aussi s’appliquer à ceux de Neo-Tokyo comme avec le stade construit sur le cratère de l’explosion de 1982 qui a dévasté la ville dans le récit. Ce n’est pas la première fois que la science-fiction devine quelques éléments du futur, on pense notamment au deuxième opus des aventures de Doc et Marty McFly qui projetait les personnages en l’an 2015. Le film de Zemeckis avait par exemple annoncé l’arrivée de la réalité virtuelle et des hologrammes (mais on attend toujours le hoverboard…).
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Sauf que dans AKIRA, c’est Tokyo qui est détruit donc les JO sont non seulement annulés mais le futur du Japon est bien noir…..