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Plus d’un milliard de personnes concernées par des maladies liées à la chaleur d’ici 2100

En 2100, 1,2 milliards de personnes dans le monde vivront au moins un jour à 33°C par an et s’exposeront à des risques d’hyperthermie. Telle est la conclusion alarmante des estimations de scientifiques américains si les mesures de lutte contre le réchauffement climatique ne sont pas renforcées.

Crédits : @geralt via Pixabay

En janvier dernier, en réponse à l’inaction de nombreux gouvernements vis-à-vis du réchauffement climatique, la célèbre horloge de la fin du monde a été avancée à 100 secondes de minuit. Autrement dit, ses aiguilles métaphoriques ont été positionnées à 23:58:20. Depuis sa création en 1947, elles n’ont jamais été aussi proches de minuit et, donc, de l’apocalypse. Une récente étude scientifique vient d’apporter de nouveaux éclairages sur les effets néfastes, presque apocalyptiques, de l’augmentation des températures mondiales à l’avenir. Les géologues et climatologues de l’université Rutgers du New-Jersey se sont surtout intéressés aux conséquences sur la santé humaine.

Selon les données obtenues par quarante modèles de prédiction (basés sur des conditions différentes d’ensoleillement, de vent, d’humidité, etc), les chercheurs estiment que le nombre de personnes atteintes d’afflictions, comme le coup de chaleur, devrait s’élever drastiquement si l’évolution des températures continue sur sa lancée actuelle. D’après leurs conclusions, publiées dans la revue scientifique Environment Research Letters, si la température globale augmente bien de 3 degrés supplémentaires en 2100, 1,2 milliards de personnes dans le monde – soit douze fois plus qu’à l’heure actuelle – connaîtront au moins un jour à plus de 33°C par an et risqueront de souffrir d’une pathologie liée à la chaleur. “A New-York, le jour le plus chaud et le plus humide de l’année a onze fois plus de chances de se manifester qu’au 19ème siècle”, souligne Dawei Li, l’un des chercheurs américains, dans un communiqué. Une telle augmentation de température peut pousser le corps à ne plus être capable de se refroidir de lui-même par la transpiration et à se déshydrater. Les pathologies possibles peuvent aller de la simple dermite (une éruption cutanée liée à la sueur) ou à des crampes de chaleur jusqu’à l’hyperthermie, plus communément appelée insolation ou coup de chaleur. Cette dernière peut causer des défaillances d’organes, dont le cerveau, et entraîner la mort si elle n’est pas traitée à temps.

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1 commentaire
  1. Vite, vite arrêtons de vivre et de consommer, comme cela plus de problème.
    Non mais qu’est ce qu’il ne faut pas entendre.
    Un jour a 33 degrés, y en a plusieurs voir des semaines chaque année en France et je ne parle pas des dom Tom ou pays chaud.Si on commence à parler comme cela, mais où va t’on.
    Au moins certains pays seront content de les avoir ses 3 degrés de plus.
    La Russie est le plus grand pays au monde et de loin pourtant il y a que 150 millions de personnes, si vraiment dans les pires scénario, la Russie et autres pays du style pourrais accueillir bien plus de personnes, cela ne poserait guère plus de problème qu’actuellement.La migration des peuples a toujours existé pour diverses raisons comme la guerre ou découverte de continent et pays où récession économique et pauvreté, etc…
    Moi je suis dans un endroit il fait chaud tous le temps et je ne m’en plein pays au contraire.Alors vos 33 degrés me font bien rire.
    C’est les mêmes chercheurs qui sont en train de tuer l’activité économique mondiale en voulant nous confiner chez nous avec le coronavirus.

Les commentaires sont fermés.

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