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Coronavirus : ne fabriquez pas votre propre gel hydro-alcoolique !

Les solutions hydro-alcooliques sont produites à partir de dosages spécifiques de produits chimiques potentiellement dangereux. Face à la pénurie des gels vendus en pharmacie, il ne faut impérativement pas se risquer à tenter d’en fabriquer soi-même.

Des exemples de gel hydro-alcoolique vendu en pharmacie.
Crédits : Journal du Geek.

Après les masques chirurgicaux, dont la vente est désormais bannie sur plusieurs plateformes en ligne, c’est au tour des recettes de gel hydro-alcoolique de pulluler sur le web. La menace engendrée par l’épidémie de pneumonie virale COVID-19 a entraîné la pénurie de ses solutions anti-microbienne pour les mains. Le gel hydro-alcoolique est en effet l’un des outils cités par les autorités de santé pour éviter de contaminer ou d’être contaminé par le coronavirus SRAS-CoV-2 en l’absence d’un savon correct et d’eau courante pour se laver les mains convenablement. La demande en gel hydro-alcoolique en pharmacie a donc rapidement explosé. Le gouvernement français a même été obligé de limiter le prix des 100 mL à trois euros pour réguler la situation et limiter l’opportunisme de certains commerçants. Depuis, ce produit désinfectant souffrirait actuellement d’une pénurie à travers le monde.

Une recette à ne pas suivre

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a donc récemment publié un guide de production de ses solutions hydro-alcooliques. Cette recette donne les dosages exacts et le protocole à suivre pour fabriquer du gel hydro-alcoolique efficace contre les germes. Une myriade de chaînes “DIY”, de tutoriels et même des médias se sont alors emparé de la recette pour la partager et parfois même offrir des variantes soi-disant plus efficaces. Cependant, le produit pharmaceutique en question doit être géré par des mains expertes. Comme le souligne France Info, l’OMS signale elle-même que sa “recette” n’est adressée qu’aux “professionnels de pharmacie”. La préparation du gel hydro-alcoolique comprend la manipulation de produits chimiques potentiellement dangereux – y compris dans la gestion de leur dosage. Certains, comme l’éthanol ou le péroxyde d’hydrogène, sont non seulement inflammables mais peuvent entraîner des brûlures si le mélange est mal dosée. Enfin, leur stockage doit être effectué – non pas sur la table de la cuisine ou le placard de la salle de bain – mais dans “des endroits dédiés et spécifiques”, comme l’indique un professeur à la faculté de pharmacie de l’hôpital Robert Debré interrogé par France Info. Pour limiter les risques de contamination, il suffit de se laver les mains régulièrement avec du savon ou une solution hydro-alcoolique validée par l’industrie pharmaceutique, de nettoyer ses objets du quotidien si besoin et de suivre le reste des règles émises par le ministère de la santé :

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7 commentaires
  1. nan mais la recette de base y’a rien de dangereux, pas plus que de la javelle chez soit ou de la mousse expansive…
    Faut pas déconner non plus.

  2. Le peroxyde d’hydrogène inflammable? Vous savez ce que c’est le peroxyde d’Hydrogène dont l’OMS parle pour sa recette? C’est de l’eau oxygénée, vous savez le truc utilibsé pour nettoyer une plaie ou pour certain(e)s pour se décolorer les cheveux …
    On ne parle pas du produit de labo qui de toute façon n’est pas inflammable seul, c’est un comburant => c’est a dire qu’il permet la mise à feu d’un combustible…

  3. Le peroxyde d’hydrogeen en solution a 3% est non dangereux, juste irritant pour les muqueuses.
    Mais il est aussi possible d’en trouver a 30% et plus, et c’est a cette concentration qu’il faut faire attention vu qu’il est moins stable et corrosif. 🙂

Les commentaires sont fermés.

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