La Lune n’a pas eu un passé très facile. Elle garde à sa surface les traces de milliers d’impacts météoritiques. Ces traces ne se manifestent pas que sous la forme de gigantesques cratères. Elles sont aussi observables par les multiples couches de débris et de poussière qui peuplent le sol lunaire. Le seul engin spatial posté sur la face cachée de la Lune en a désormais la preuve. Il y a un an, le rover chinois Yutu 2 se posait dans le versant de son pôle sud, qu’il n’est jamais possible de voir depuis la Terre. Pour réaliser cette mission sans précédent, appelée Chang’e-4, l’Administration spatiale nationale chinoise (CNSA) a lancé parallèlement un satellite, Queqiao, qui permet de faire le relai entre les astronomes et le rover. Les ondes radios, émises d’un côté ou de l’autre depuis la Terre ou Yutu-2, traversent en effet difficilement la masse rocheuse de la Lune. Autrement dit, c’est grâce au satellite Queqiao que la face cachée de la Lune peut communiquer avec la Terre.
Dernièrement, Yutu-2 est parvenu à étudier le sous-sol lunaire. Le rover est équipé d’un radar pénétrant qui envoie des ondes sonores dans le sol, jusqu’à 40 mètres de profondeur. Lorsqu’elles rebondissent, elles sont détectées par le rover qui analyse en détails le temps de réponse. Cela lui permet ainsi d’en déduire la composition des couches superficielles de notre satellite naturel. Parmi les résultats de cette analyse géologique publiée dans la revue Science Advances, les scientifiques chinois ont constaté que le sous-sol lunaire était extrêmement poreux. Il serait constitué de multiples couches de poussière lunaire, ou régolithe, elles-mêmes composées de débris de tailles diverses. Les chercheurs se sont surtout aperçus que le sol analysé au sud de la face cachée de la Lune était plus perméable que dans d’autres zones précédemment étudiées sur la face visible. Ils en concluent que le passé géologique de la Lune n’est peut-être pas aussi simple qu’il n’y paraissait. Mieux connaître la composition du sol lunaire reste essentiel pour les astrophysiciens mais aussi les astronautes, dont le retour sur la Lune est imminent. Leur lieu d’atterrissage sera, en effet, finement programmée en fonction de nombreux paramètres et, notamment, la situation géologique du site ciblé.
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Pour pouvoir revenir sur la Lune il faudrait deja y aller, non? 😉
je ne comprends pas cette notion de “face cachée de la lune”. Tournant sur elle-même et autour de la terre, toutes ses faces sont à un moment donné visibles, non?
Elle tourne autour de la Terre, mais sur elle même de façon à ce que cela soit toujours la même face qui est visible depuis la Terre (comme une balle que l’on accrocherait à un fil que l’on ferait tourner autour de nous).
C’est facile à dire
Ilya 12 planètes autours de la terre chaque planète possède une matière parmie eu le soleil en Ors la lune en argent mars en cuivre
C’est ce qu’on appelle l’orbite synchrone.