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Google Stadia : pourquoi le catalogue du service de cloud gaming est-il à la peine ?

À l’heure actuelle, le catalogue de Stadia ne comporte que 28 titres et peine à s’imposer. Selon des développeurs, la rémunération proposée par Google serait en réalité si faible qu’elle ne les pousseraient pas à décliner leurs titres sur la plateforme.

Crédits : Google

Annoncé comme une révolution dans le monde du jeu vidéo, le service de cloud gaming de Google a bien du mal à s’imposer. Si l’offre est cohérente, elle n’en reste encore qu’à ses débuts. La firme de Mountain View corrige petit à petit sa version, et devrait prochainement lancer la version gratuite de son service. Pour autant, celui-ci dispose pour l’heure d’un catalogue bien trop réduit pour réellement parvenir à s’imposer, lequel est constitué de seulement 28 titres à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Une rémunération « presque inexistante »

Aujourd’hui, on apprend en partie pourquoi ce catalogue de titre est si peu fourni. Celui-ci n’attirerait pas les développeurs en raison de la trop faible rémunération proposée par le géant de Mountain View. Comme l’explique Business Insider, qui a demandé à des développeurs pourquoi leurs titres n’étaient pas encore disponibles sur la plateforme, la contrepartie financière proposée par Google serait « presque inexistante », ou, tout du moins, pas assez intéressante pour justifier le développement d’une version Stadia d’un titre.

Évidemment, la carotte ne risque pas d’attirer en masse des développeurs, dont les titres peuvent parfois propulser un service. Un cercle vicieux, donc, puisque sans véritable communauté, le service ne donne pas non plus envie aux développeurs : « il y a des plateformes sur lesquelles vous voulez être parce qu’elles ont une audience et que vous voulez atteindre cette audience. C’est ce qu’est Steam, ou la Nintendo Switch » explique l’un d’entre eux à Business Insider.

Les développeurs inquiets concernant la longévité de Stadia

Certains développeurs nous révèlent un autre facteur qui expliquerait pourquoi le catalogue de Stadia est aujourd’hui si pauvre. Certains d’entre eux éprouvent en effet de l’inquiétude concernant le service de cloud gaming de Google, notamment en raison du passé de la firme de Mountain View. « Avec Google, c’est facile de les regarder et de se dire « C’est Google ! ». Si quelqu’un peut faire fonctionner ça, ce sont eux. Mais ils ont très souvent échoué dans le passé et ont abandonné des services majeurs » explique un développeur à Business Insider.

Forcément, cette inquiétude concernant la longévité du service ne pousse pas les développeurs à mettre les bouchées doubles pour distribuer leurs titres via la plateforme. Certes, le catalogue de Stadia va prochainement s’étoffer avec de nombreux titres d’EA, Ubisoft, 2K Games, Rockstar Games ou encore Bethesda. Pour autant, nous parlons ici de grands studios qui ont déjà fait leurs preuves, et pas de petits studios indépendants dont les titres font parfois le succès d’un service, à l’image de Steam.

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4 commentaires
  1. tu trouves, je trouve surtout que ça sent le désastre absolu. le flop on le sentait venir dès les différentes annonces.

  2. Si encore ils avaient champs libre en étant seul sur ce secteur…..mais c’est pas vraiment le cas !! Quand on voit les offre Xbox, par exemple, y a pas photo !
    C’est un désastre cette Stadia !

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