Depuis le début du mois de janvier, l’épidémie de pneumonie virale SRAS-CoV-2 a touché plus de 80 000 personnes à travers le monde et a coûté la vie à plus de 2 700 personnes, principalement en Chine. Le responsable de cette maladie, le coronavirus COVID-19, s’étend aujourd’hui jusqu’en Égypte. De nombreux événements et rassemblements ont été annulés, des voyages ont été suspendus, des usines et des frontières ont été fermées. Plus récemment, le nombre de cas recensé au Moyen-Orient, en Italie et en Corée du Sud a bondi. L’Iran compte quinze morts, l’Italie sept, dont plus de 200 cas de contamination tandis que le territoire sud-coréen approche des 1000 malades – principalement à cause de l’inaction des membres d’une secte dans la ville de Daegu.
Le monde fait-il déjà face à une pandémie ?
Tedros Adhanom Ghebreyesu, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a ainsi appelé le monde à se préparer à une “éventuelle pandémie”. Il juge “très préoccupantes” les augmentations soudaines du nombre de cas en Iran, en Italie et en Corée du Sud. Cependant, avant de céder à la panique, l’OMS préconise aux pays du monde de continuer de “procéder à l’endiguement de cette épidémie”. Si une épidémie désigne seulement la propagation rapide d’une nouvelle maladie dans un lieu donné, la pandémie constitue sa transmission à l’échelle mondiale. En l’occurrence, l’épidémie COVID-19 est déjà considérée par l’OMS comme étant à caractère pandémique. L’état d’alerte correspondant à une pandémie – celui de l’urgence sanitaire à portée internationale – a été lancé officiellement le 30 janvier 2020. Elle fait suite aux premiers cas de transmission inter-humaine recensés en Europe. Depuis, cette agence de l’Organisation des nations unies apporte une aide plus soutenue aux états membres de l’ONU : comme la distribution régulière de kits médicaux de détection de la maladie.
Ce que Tedros Adhanom Ghebreyesu évoque par “éventuelle pandémie”, c’est la possibilité d’entrer officiellement dans la sixième et dernière phase de suivi et de gestion d’une pandémie : lorsque deux régions du monde deviennent à leur tour des foyers de propagation de la maladie, comme l’a été la ville de Wuhan. L’Italie, l’Iran et surtout la Corée du Sud risquent fort de devenir ces foyers que redoutent l’OMS. Si cette dernière entre officiellement en phase 6, elle devra accentuer son soutien matériel mais aussi s’engager à former un maximum de personnel des système de santé locaux. Elle tentera aussi d’accélérer la production d’un éventuel vaccin et formera des stocks de médicaments et anti-viraux.
Où en est l’évolution de la maladie en France ?
Olivier Véran, le nouveau ministre français de la santé, a affirmé qu’aujourd’hui les onze malades du coronavirus de Wuhan encore recensés étaient guéris. Chacun a pu sortir de l’hôpital dans lequel il était confiné et traité. “Le dernier hospitalisé à Lyon est guéri, il n’est plus contagieux et a pu rentrer chez lui”, a précisé le ministre. Ce dernier se dit néanmoins “très attentif” à la situation dans le nord de l’Italie et garde à l’esprit que l’épidémie reste aux portes de la France. Malgré tout, le nombre d’hôpitaux français comportant des chambres capables d’accueillir des malades du coronavirus COVID-19 a été revu à la hausse.
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OMS :
– Nan tout va bien c’est pas grave
Puis
– Hum ça commence à chauffer mais on s’inquiète pas
Puis
– Hum hum, ça puerait pas un peu du cul ? Pas grave
Puis
– hum hum hum ça commence à craindre
Puis
– xxxxxx
Enfin : Walking Dead 🙂
le discours de l’OMS a été alarmiste dès le départ. Les médias ne l’ont juste pas relayé.
attention à vos sources.
Et dès le jour de l’annonce par la chine les spécialistes avaient d’ores et déjà identifier la menace puisque par habitude, la chine ne demande que très rarement de l’aide exterieure …
“Nous continuons à dire aux gouvernements du monde entier que nous continuons à avoir la possibilité de nous préparer à une éventuelle propagation du virus. Ce matin, j’ai informé les ministres de la santé de l’Union européenne, réunis sous la présidence de la Croatie, sur la maladie COVID-19, et nos équipes travaillent avec les gouvernements et les partenaires de l’Union européenne pour s’assurer que les informations les plus récentes sont bien diffusées, que les préparations sont faites, et qu’il y a une bonne coordination entre nous-mêmes et l’Union européenne et notre bureau régional OMS pour l’Europe.” (C’était le 13 février)
Vue que le coronavirus est dans 3 pays très grave et beaucoup d’autre pays avec que quelque cas, la probabilité qui arrive dans beaucoup d’autre pays de façons très grave est haut.
Avant que ça empire il faudrait qu’il pense a demander au pays de fermer leur frontière.
si personne ne peut rentrer dans le pays alors pas de contamination mondial et on pourras trouver plus facilement la chaîne de contamination.
Aussi il faudrait qu’il mette des barrages pour fermer les villes contaminées, car exemple en Italie un journaliste français a pu rentrer dans la ville comme il voulais, au final la police est intervenue et lui on demander de partir (moi je l’aurais examiner avant de le laisser partir). et comme il y a pas de barrage un débile malade peut sortir et contaminer le reste de l’Italie.
(2700 mort x 100) / 80000 = 3,375 % de mort en l’espace de 3 mois (ça commencer en décembre).
plus on va dans le temps, plus le pourcentage augmente jusqu’à qu’on trouve un antidote et la ça redescend
moi je trouve ça assez alarmant
(2700 mort x 100) / 80000 contaminée = 3,375 % de mort
certain diront que 3% est peu mais le problème ne vient pas du pourcentage
– il vient du temps (ce pourcentage a été acquis en l’espace de 3 mois), plus on va dans le temps, plus le pourcentage augmente jusqu’à qu’on trouve un antidote et la ça redescend
– et de ça vitesse il c’est propagé rapidement, par rapport a d’autre virus de ce type, 3% de 1 milliard, 6% de 10000, on préfère 6% de 10000
et en l’espace de 3 mois le virus de chine, Egypte et Italie a subit des mutations ce qui est un problème (précision le virus de la grippe classique mute chaque année, c’est pour ça que on ce fait vacciner chaque année)
bien-sur a l’aube d’un nouveau virus il a tendance a muté avant de ce stabilisé (je l’espère)
Une semaine après y avoir renoncé, l’Organisation mondiale de la santé a finalement décrété l’urgence de santé publique internationale pour le « 2019-nCov ». Une décision bien tardive, regrette Yves Charpak, spécialiste de santé publique et ancien expert de l’OMS.
Réunie mercredi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de ne pas décréter l’urgence de santé publique internationale concernant le mystérieux virus chinois qui a causé la mort de 25 personnes. Si l’OMS a avancé que la situation n’était pas “une urgence pour le monde”, la santé n’est pas la seule raison derrière ce choix.
L’OMS a relevé le niveau de menace mondiale liée au coronavirus chinois, la faisant passer de “modérée” à “élevée”. D’après les experts, l’épidémie devrait durer des mois et faire des dizaines de milliers de malades.
Mère nature montre ses crocs, malheureusement elle régule.