Le 21 février, Amazon Prime dévoilait sa nouvelle série de fiction. Hunters nous plonge dans l’Amérique des années 70, où des chasseurs de nazi traquent des anciens hauts dignitaires du III Reich. Ces nazis se sont installés dans l’ombre et préparent l’arrivée d’un nouveau régime totalitaire. Entre flashbacks dans les camps de concentration, et scènes de bastons presque cartoonesques, la série mélange les genres et ce n’est pas du goût de tous. Sur Twitter, le musée d’Auschwitz s’est indigné du traitement qu’offre la série de cette période historique. C’est notamment une scène qui fait débat, celle de l’échiquier. “Auschwitz a été le théâtre de douleurs horribles et de souffrances documentées grâce aux récits des survivants. Inventer un faux jeu d’échec humain dans la série Hunters est non seulement une caricature ahurissante et dangereuse, mais participe aussi à l’émergence de futurs négationnistes. Nous honorons les victimes en préservant l’exactitude des faits”.
Auschwitz was full of horrible pain & suffering documented in the accounts of survivors. Inventing a fake game of human chess for @huntersonprime is not only dangerous foolishness & caricature. It also welcomes future deniers. We honor the victims by preserving factual accuracy. pic.twitter.com/UM2KYmA4cw
— Auschwitz Memorial (@AuschwitzMuseum) February 23, 2020
Un “événement fictionnalisé”
Le créateur de la série n’a pas tardé à répondre via un communiqué. Celui qui s’est inspiré du récit de sa grand-mère, explique avoir “fictionnalisé” un événement pour “montrer le sadisme et la violence extrême des actes commis par les nazis contre les Juifs et les autres victimes.” Il explique le but de la série est de “contrer le révisionnisme”. Il ajoute que même si elle est inspirée de faits réels, elle “n’est pas un documentaire et n’a jamais prétendu l’être.”
Ce n’est pas la première fois pourtant qu’un oeuvre fictive s’éloigne de la réalité historique lorsqu’il s’agit de montrer l’horreur des camps de concentration. On peut notamment penser à La Vie est Belle de Roberto Benigni, à qui l’on reprochait aussi ses choix scénaristiques. Le ton beaucoup trop humoristique lui avait valu d’être vivement critiqué dans la presse, même si le film avait remporté plusieurs Oscars en 1999.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
Mouais…ils ont pas attaqué non plus pour l’échiquier du mal…c’est chiant les gens qui prennent tout au pied de la lettre
Même si Dan Simmons est un écrivain plutôt connu, son oeuvre est nettement moins visible qu’une série avec Al Pacino. De plus, et sans dévoiler l’intrigue des livres, l’histoire des bouquins est ouvertement fictionnelle, voire plus …
Et c’est reparti avec ces pleureuses ou on peut se marrer de tout, traite des noirs, genocides des amerindiens, mais ne jamais toucher au “sacro-saint”. Aller on va dire que c’est de l’antisemitisme pour faire couler la serie
Se marrer ? C’est pas le sujet …
Ouais ben dans The Man In The High Castle, Hitler gagne la guerre et mets les états-unis a genoux, c’est une fiction basé sur l’histoire de la guerre mais je pensais que le mot fiction suffisait a ôter tout doute de l’exactitude historique des faits non ?
Il s agit d une scène symbolique…. Les déportés étant considérés comme “les pions” des nazis…..