Le tête-à-tête de Parker Solar Probe avec le Soleil est sur le point de s’achever. En effet, cette sonde spatiale de l’Agence aérospatiale américaine (NASA) ne sera bientôt plus la seule à scruter notre étoile de près. La NASA et l’Agence spatiale européenne (ESA) ont lancé, ce lundi 10 février, une nouvelle sonde du nom de Solar Orbiter. “C’est officiel : nous voilà en route pour le Soleil”, s’exclame la NASA sur son compte Twitter officiel. Solar Orbiter a décollé de Cap Canaveral, en Floride, à 11h du matin, heure locale. Elle a été propulsée grâce à la fusée Atlas 5 de l’United Launch Alliance, une compagnie co-fondée par le constructeur aéronautique Boeing et l’entreprise de défense et de sécurité Lockheed Martin. Son lancement a été filmé en intégralité : vous pouvez l’observer au bas de cet article.
It’s official – we’re headed to the Sun! ☀️
At 11:03pm ET on Sunday, Feb. 9, #SolarOrbiter, an international collaboration between @ESA and NASA, launched on its journey to study our closest star: https://t.co/5R6yR18x2S
Photo Credit: @ulalaunch pic.twitter.com/zSjBkzocJP
— NASA (@NASA) February 10, 2020
Dans environ deux ans, Solar Orbiter devrait atteindre le Soleil et entrer dans son orbite à environ 42 millions de kilomètres de sa surface. Parker Solar Probe, quant à elle, se situe actuellement à 18 millions de kilomètres de sa surface. Cependant, Solar Orbiter se positionnera au niveau des pôles de l’étoile, encore très peu observés par les astronomes. “Nous y avons intégré de nouvelles technologies de résistance aux hautes températures, a souligné le directeur du projet pour l’ESA, César Garcia Marirrodriga. Notre engin spatial est prêt à faire face au Soleil et à l’étudier de près.” De la taille d’une large camionnette transportant 10 instruments de mesure, la sonde est munie d’un bouclier composé d’un alliage de titane et de phosphate de calcium, nommé SolarBlack. Ce bouclier est capable de résister à une chaleur avoisinant les 600 degrés Celsius. L’objectif principal de Solar Orbiter est de mieux cerner le magnétisme du Soleil afin de préparer les astronautes des futurs missions Artémis, en direction de la Lune, aux interférences éventuelles qu’il pourrait produire.
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