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42 squelettes humains découverts sur un site de construction en Angleterre

En creusant le sol d’une campagne anglaise afin d’y construire des appartements de retraités, des ouvriers ont découvert des dizaines de squelettes humains, aux mains attachées dans le dos. Pour l’instant, le mystère plane sur leur identité et leur provenance.

Des crânes et des squelettes dans les Catacombes.
Crédits : annbal / Pixabay.

A mesure qu’ils creusent le sol, les ouvriers découvrent des “cailloux” aux couleurs et formes étranges. En fouillant, ils s’aperçoivent qu’en réalité ce sont des crânes, des tibias ou des côtes humaines en dizaines d’exemplaires. Les mains des morts empilés ainsi sous la terre sont attachées derrière leur dos. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Qu’ont-ils fait pour mériter un tel sort ? Il y a quelques semaines, ces ouvriers d’une entreprise de construction immobilière ont retrouvé 42 de ces squelettes humains, enterrés en pleine campagne à l’extérieur du village de Buckingham, près de Milton Keynes, en Angleterre. Sans poser de questions, ils les auraient simplement déterrés un à un pour continuer leur travail de construction de 72 appartements pour personnes retraitées.

Bien qu’ayant eu vent de la découverte macabre, les archéologues engagés en préventive sur le site n’ont pour l’instant donné aucune autre information concernant ces squelettes et leur traitement. “Cette découverte est d’une grande importance historique pour Buckingham et ne devrait pas être mise sous silence”, a déclaré le conseiller municipal de la ville, Robin Stuchbury, interrogé par le journal local MK Citizen. Selon lui, les corps pourraient provenir de la période anglo-saxonne, s’étendant du Ve au XIe Siècle, où “les tueries étaient fréquentes à Buckingham.” Ou bien ils pourraient s’agir de victimes de la première révolution anglaise, au milieu du XVIIe Siècle, ou de simples prisonniers condamnés à être pendus. Il n’y a pour l’instant aucune preuve permettant de soutenir l’une ou l’autre de ces hypothèses. Les corps ont été déplacés et aucun artefact supplémentaire n’a été, a priori, découvert à leur côté. Le conseil du service archéologique du comté attend encore le rapport des archéologues engagés par la société de construction. Une fois le rapport confié aux autorités compétentes, l’analyse vouée à déterminer la nature de ces restes humains pourrait prendre encore des mois. Dans tous les cas, le mystère reste entier, même en 2020 !

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