Mardi 28 janvier, plusieurs collectivités territoriales et 5 associations ont assigné en justice la multinationale Total. Elles demandent que des mesures soient prises par la firme pour réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre. En s’appuyant sur la loi sur le devoir de vigilance, le collectif appelle Total à reconnaître les risques générés par son activité et à agir pour respecter la trajectoire des 1,5°C fixée lors des accord sur le climat de Paris. Selon Sandra Cossard, directrice de l’association sherpa “cette loi oblige précisément les entreprises à prévenir les risques d’atteintes aux droits humains et à l’environnement causées par leurs activités, et à le faire de manière adaptée. Total est légalement tenue d’identifier les risques résultant de sa contribution au réchauffement climatique, et de prendre les mesures qui s’imposent pour réduire ses émissions” peut-on lire dans un communiqué. Pour rappel, c’est la première fois que la justice va devoir se prononcer sur le devoir de vigilance, entré en vigueur en 2017.
[🛑Nouvelle action en justice] Aujourd'hui @Asso_Sherpa @NotreAffaire @ecomaires @FNEasso et 14 collectivités locales assignent Total en justice pour manquement à son #devoirdevigilance en matière climatique 🌍
Notre communiqué👇https://t.co/fWzQP7fSwM pic.twitter.com/bO599nrd6S
— Sherpa (@Asso_Sherpa) January 28, 2020
Après avoir formellement mis en demeure Total le 19 juin dernier, les associations et collectivités demandent donc au tribunal de Nanterre d’imposer à l’entreprise de reconnaître les risques générés par son activité et d’effectuer sa transition énergétique.
Le groupe Total a indiqué regretter l’action initiée par les collectivités et les associations «alors que des solutions pour répondre à la fois au besoin d’une énergie accessible à tous et aux enjeux du changement climatique nécessitent une coopération entre les différents acteurs». Nous avons contacté l’entreprise pour plus de détails et nous ne manquerons pas d’actualiser cet article si nous les obtenons.
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Encore une association en recherche d’un coup d’éclat pour accroître visibilité et donc subventions.
Total est un énergéticien global, à la pointe de l’économie verte. Peut-être même le seul énergéticien global.
Oui ça peut paraître hallucinant, mais Total ne fait pas que des énergies fossiles, et s’est, depuis pas loin de 10 ans déjà, orienté vers les énergies renouvelables.
Ici ce ne sont pas tellement les entreprises qui sont à blâmer, mais plus les pouvoirs publics qui ne poussent pas vraiment à la transition énergétique et tiennent un double discours.
Particulièrement en France, pays qui ne possède aucune ressource excavable sur son territoire (encore un peu d’or en Guyane cela dit).
Il en va de notre indépendance énergétique malheureusement.
Bref avant d’attaquer Total, attaquer les états Chinois et Américains. Ce sont eux les plus gros pollueurs.
La Chine, à elle seule, de part sa production, dépasse le quota global des accords de Paris.
Sans vouloir défendre la Chine, elle possède un taux d’émission de CO² par habitant bien inférieur aux USA (que tu cites également à raison) et également la Russie, l’Australie, le Canada et bien d’autres. Et la plupart de sa pollution vient des usines utilisées par des entreprises du monde entier.
Donc arrêtons d’acheter chinois et de laisser nos entreprises s’y installer, puis la Chine polluera moins.
Je comprends ce que tu dis mais c’est un voeux pieux.
D’autant plus que la Chine c’est 1,6 milliard d’habitants.
Pour des raisons de protectionnisme la chine, comme d’autres pays à bas coût, impose qu’une partie des produits vendus sur son territoire soient produits sur ce même territoire. Sinon pas de marché et donc pas d’économie d’échelle pour les entreprises qui veulent s’y implanter.
Les occidentaux baissent le pantalon et délocalisent à outrance ce qui provoque chômage de masse ET perte de compétence (puisque la chine ne reconnaît pas – ou peu – la propriété intellectuelle), mais aussi une explosion des émissions de gaz à effets de serre (notamment pour le dispatching des denrées produites).
La seule chance pour remédier à çà, c’est la transformation sociale en court en Chine, avec l’augmentation massive des salaires voulus par le gouvernement. Tous les 5 ans, il me semble, le gouvernement augmente de manière significative le salaire minimum, de sorte qu’à terme, la Chine puisse devenir indépendante économiquement du reste du monde.
Ce n’est pas étonnant de voir Total se diversifier dans les EnR.
Chaque éolienne ou panneau photovoltaïque installé, c’est une augmentation du besoin en centrale à gaz/Charbon/Pétrole à cause de l’intermittence de ces énergies.
Le lobby des EnR est une aubaine pour eux mais il faut arrêter de croire que ces EnR sont écologiques
L’Allemagne est un cas d’école pour comprendre que les EnR ne sont pas du tout écologiques.
Les éoliennes par exemple :
Que ce soit à la construction (Besoin de terres rares)
à la production d’énergie (Intermittence qui oblige de compenser avec du fossile)
et même pour leur déconstruction (1000 tonnes de béton dont on ne sais pas quoi faire, Des tonnes d’huiles qui se déversent et polluent les sols et des pales d’éolienne dont on ne sait pas quoi faire et qu’on enterre….)
Quand on multiplie ça par le nombre d’éoliennes qu’il faut pour remplacer une centrale nucléaire (4000 éoliennes rien que pour Fessenheim) et leur durée de vie extrêmement courte (25 ans max), on se rend vite compte que les éoliennes seront le prochain scandale écologique avec leur coût prohibitif.
Tout à fait vrai ce que tu dis.
Néanmoins il y a d’autres alternatives, telles que les marémotrices.
Il y a aussi un projet de transformation énergétique très intéressant que j’avais vu Qarnot Computing et ses QRad.