Le réchauffement climatique devrait, selon les scientifiques, avoir des conséquences graves. Parmi elles, la montée des eaux, la disparition de nombreuses îles et villes, l’intensification des phénomènes naturels comme les ouragans et les cyclones. Certaines zones de la planète deviendront inhabitables en raison de températures records. Les feux de forêt vont également devenir plus fréquents et encore plus destructeurs, avec des conséquences directes sur la biodiversité. Toutes les études fouillées sur le sujet ne suffisent -hélas- pas à faire comprendre la gravité de la situation à certains qui semblent se dire qu’une petite hausse de température sera somme toute bien agréable à l’heure de l’apéritif. Les amateurs de vin risquent cependant de déchanter.
La France, très réputée pour ses crus, bénéficie actuellement de températures idéales pour la culture de vignes. Idéalement placés dans le sud de la France, notamment dans la région de Bordeaux ou la vallée du Rhône, mais aussi aux frontières italiennes, elles pourraient cependant durement pâtir d’une hausse de 2°C des températures. Et cela ne concerne pas que la France, mais le monde entier. Dans une étude, des chercheurs expliquent qu’une hausse de 2°C des températures pourrait aboutir à l’anéantissement de près de 56% des régions viticoles. Une hausse de 4°C pourrait quant à elle entraîner la perte de 85% des terres adaptées à ce type de culture dans le monde. Il s’agit d’une moyenne et certaines régions devraient être plus impactées que d’autres. C’est le cas de l’Espagne ou de l’Italie, qui pourraient subir une perte de près de 90% de leurs zones viticoles si jamais la température augmentait de 4°C. D’autres régions, situées plus au Nord, pourraient en revanche devenir idéales pour la culture de certaines variétés, l’Angleterre, par exemple.
Heureusement, les chercheurs pensent qu’il sera possible de continuer à produire du vin même en cas de hausse des températures en se tournant vers d’autres variétés. « Le message positif est que nous pouvons encore adapter la viticulture au changement climatique, et la diversité est un outil très intéressant pour y parvenir. Mais l’avertissement est que nous devrions limiter le réchauffement autant que possible, car plus les températures augmenteront, moins nous aurons d’options pour nous adapter » explique ainsi Ignacio Morales-Castilla, l’un des co-auteurs de l’étude et chercheur à l’Université d’Alcalá en Espagne. Un autre problème, légal cette fois, se pose, pour certains vins tels que le « champagne » dont le nom ne peut être utilisé que si le vin en question est produit dans la région française du même nom. Qu’adviendra-t-il si cette région était obligée de cultiver une autre variété en raison de la hausse des températures ?
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Nonnn, qu’on ai plus d’ours on s’en fou, mais on ne touche pas au vin !
Alors ça ce serait drôle 😂
Contre toute attente Gérard Depardieu prend désormais une place capitale dans la lutte contre le réchauffement climatique.