Navigo : le remboursement des passes va démarrer le 31 janvier

Après plusieurs semaines d’attente, les usagers de la RATP vont pouvoir obtenir le remboursement de leur passe navigo. La plateforme dédiée sera disponible le 31 janvier selon Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France.

Décembre 2019 marquait le lancement d’une grève SNCF et RATP de grande ampleur et rapidement, les usagers avaient demandé un remboursement du passe Navigo, d’une valeur de 75,20 euros. Le 8 janvier, la présidente de la région Île-de-France avait confirmé que le titre de transport de décembre serait intégralement remboursé à tous les voyageurs. Il faudra néanmoins attendre le 31 janvier pour entamer les démarches. La raison ? Le nombre important de demandes attendues qui nécessitait de construire un site dédié “capable d’absorber un tel flux”, fait valoir Valérie Pécresse. Les demandes se feront donc sur mondedommagementnavigo et permettront d’obtenir un remboursement complet des Navigo Annuels (sur la période concernée bien sûr), Mensuels, Mois Solidarité, Senior ou Imagine R. Les clients Navigo semaine auront aussi le droit à un dédommagement total. Pour l’instant, le site est inactif et affiche une page qui précise les conditions de remboursement.

https://twitter.com/vpecresse/status/1214960792937910274

Attention aux fraudes

Valérie Pécresse rappelle aussi que les démarches se feront exclusivement via le site créé par Île-de-France mobilité. Plusieurs sites frauduleux ont fleuri sur le net et proposent un remboursement avant la date de lancement officielle. La présidente de la région appelle donc à la vigilance. Pour rappel, certains fraudeurs récupèrent les numéros de Passe Navigo pour obtenir le remboursement à la place de l’usager, alors que d’autres utilisent les IBAN des internautes pour leur soutirer de l’argent.

Un remboursement est-il prévu pour la période de janvier ?

La patronne de la RATP, Catherine Guillouard, a annoncé qu’aucun remboursement n’était envisagé pour le mois de janvier. “Nous sommes allés au-delà de nos obligations contractuelles vu l’offre de service minimum que nous sommes arrivés à maintenir sur certains réseaux aux heures de pointe, notamment sur le tramway et le RER A”, a t-elle fait valoir dans Le Parisien, précisant au passage que la grève a coûté 200 millions d’euros à l’entreprise.

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