Passer au contenu

Tesla dément fermement que ses voitures accélèrent toutes seules

En réponse à une pétition à la National Highway Traffic Safety Administration, Tesla publie un communiqué et réfute les allégations concernant “une accélération soudaine et inattendue” sur ses véhicules. Le constructeur s’interroge sur les motivations de l’auteur de la pétition.

La voiture électrique Model S de Tesla.
Crédits : Tesla.

Les véhicules Tesla sont à nouveau au cœur d’une polémique. Alors qu’une pétition circule sur Internet et accuse les véhicules de la marque de réaliser des “accélérations soudaines et inattendues”, le constructeur assure avoir étudié tous les incidents et réfute ses allégations. Cette pétition, menée par Brian Sparks, fait état de 110 accidents et de 52 personnes blessées. Envoyée à la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), elle demande l’examen de quelque 500 000 véhicules, construits entre 2013 et 2019.

Dans un communiqué, en réponse aux allégations de Brian Sparks, la firme d’Elon Musk explique “dans tous les cas où nous avions les données, nous confirmons que la voiture a fonctionné comme prévu. En d’autres termes, la voiture accélère si, et seulement si, le conducteur lui demande de le faire. Elle ralentit ou s’arrête quand le conducteur enclenche le frein.”

La pétition mise en cause

Tesla va même plus loin et s’interroge sur les motivations de l’auteur de la pétition, soulignant qu’il s’agit d’un “short-seller” soit un investisseur faisant de la vente à découvert. Comme l’explique Capital, cette pratique consiste à vendre une action qu’on ne possède pas encore en pariant sur le fait qu’elle va perdre de la valeur. Si l’investisseur a vu juste, lors du rachat, il payera l’action moins cher et engrangera ainsi le différentiel. En pointant ce détail, Tesla  suggère donc qu’il pourrait s’agir d’une campagne de décrédibilisation visant à faire baisser les actions de l’entreprise. La NHTSA assure qu’elle étudiera la pétition comme c’est l’usage dans ce type d’affaire. Reste maintenant à attendre ses conclusions.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

3 commentaires
  1. Sinon les gars vous n’avez pas d’autres images pour vos articles Tesla ? 🙂 Elle se fait un peu vieillotte celle ci.

  2. Finalement quand on lit l’explication de Tesla, “la voiture accélère si, et seulement si, le conducteur lui demande de le faire. Elle ralentit ou s’arrête quand le conducteur enclenche le frein.”, une Tesla n’est pas une voiture autonome !

    1. Personne n’a dit l’inverse. D’ailleurs la Loi l’en empêche aujourd’hui. Les Tesla ont la capacité d’être autonomes mais elles ne peuvent pas l’être. Ceci dit je vous invite à en tester une un jour, l’auto pilote est bluffant malgré ses limites imposées par la Loi.

Les commentaires sont fermés.

Mode