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Le premier robot vivant a été créé à partir de cellules de grenouilles

Son ADN est à 100% celui d’une grenouille, mais il s’agit d’un robot. Aux États-Unis, des chercheurs sont parvenus à créer un robot programmable basé sur des cellules de grenouille.

Crédits : @saguari via Pixabay

Ce sont des cyborgs, à mi-chemin entre l’organisme vivant et le robot. Aux États-Unis, des chercheurs sont parvenus à créer un robot programmable à partir de tissus organiques vivants de grenouilles. Cette prouesse, on la doit à des scientifiques américains de l’Université du Vermont et de Tufts, qui précisent dans leur étude parue dans la revue PNAS qu’il ne s’agit « ni de robots traditionnels ni d’une espèce animale connue, mais d’une nouvelle catégorie d’artefact : un organisme vivant et programmable. »

Les chercheurs ont par ailleurs eu la bonne idée de détailler l’expérience sur YouTube. Tout commence avec un superordinateur, à savoir le Deep Green de l’UVM. La machine a servi de simulation pour établir « une nouvelle forme de vie » en se basant sur un algorithme sélectif basé sur la théorie de l’évolution. Pendant des mois, la machine a élaboré différentes configurations possibles, et les chercheurs ont attendu la 100ème génération de modèles viables avant d’en envoyer quelques-uns aux chercheurs de l’Université de Tufts, qui ont eu la lourde tâche de donner vie au concept. Ils sont partis de cellules souches de peau et de muscle de xenopus laevis, des grenouilles qui vivent habituellement en Afrique. Ces cellules ont par la suite été « façonnées » à partir du modèle généré par Deep Green.

Ainsi sont nés les xenobots, des petites créatures à mi-chemin entre le robot et l’organisme vivant. Surtout, ils présentent l’avantage d’être capables de se régénérer, contrairement à un robot, sont entièrement biodégradables et configurables. Si cette nouvelle forme de vie reste à ce jour très basique, les chercheurs à l’origine de cette expérience estiment que les xenobots pourraient très bien être utilisés comme des outils médicaux capables de se balader dans le corps humain, mais aussi pour détecter des matériaux radioactifs et même dépolluer les océans.

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4 commentaires
  1. Bravo le journaliste : même pas foutu de rechercher sur Google “xenopus laevis” pour mettre une photo qui correspond !!

    1. il n’y a peut être pas dans la banque de données d’image libre de droit une photo de xenopus laevis.

  2. Pour le bien de l’humanité mon oeil, une nouvelle arme destructrice probablement . Quel sera le pays cobaye cette fois ?

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