Le cancer du sein est le deuxième type de cancer le plus mortel chez les femmes, chez qui c’est aussi la forme de cancer la plus fréquente. D’où la nécessité d’un dépistage précoce… et efficace. L’intelligence artificielle pourrait apporter une aide précieuse dans ce domaine.
L’IA au service de la santé
Google et des cancérologues ont ainsi réalisé une étude pour mieux repérer les cas de cancers du sein grâce à une intelligence artificielle développée par le moteur de recherche. Les résultats, publiés dans la revue Nature, démontrent que la technologie détecte les cas de cancer avec plus de précision que les radiologistes « humains ».
L’étude repose sur des milliers de mammographies réalisées aux États-Unis et au Royaume-Uni. L’intelligence artificielle de Google réduit les cas de faux positifs (quand le cancer semble avoir été détecté mais qu’il n’existe pas) de 1,2% chez les sujets britanniques et de 5,7% pour les patientes américaines. Les faux négatifs, c’est à dire quand un cancer n’est pas détecté, sont réduits de respectivement 2,7% (Royaume-Uni) et 9,4% (États-Unis) avec l’IA de Google.
Des chiffres d’autant plus intéressants que l’intelligence artificielle ne possède aucune information sur les patientes : pas d’historique, aucune connaissance de précédentes mammographies, au contraire des spécialistes humains. Cette expérimentation a de quoi complètement bouleverser le dépistage, non seulement son amélioration, mais aussi sa productivité comme l’explique le professeur Ara Darzi du Centre britannique de recherche sur le cancer.
En attendant que cette intelligence artificielle se déploie dans les labos, Google poursuit le développement sur d’autres fronts. L’entreprise a ainsi mis au point un outil de détection du cancer du poumon dont le taux de réussite est assez impressionnant : 94,4%.
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On remplace “intelligence artificielle” par “deep learning” dans tout l’article et ca sera parfait !
Ca fait un moment que le deep learning a depassé l’homme concernant le depistage du cancer du sein et sur bien d’autres radiographies, d’ailleurs au Canada ils attendent l’autorisation de l’agence de sante pour generaliser son utilisation a tous les hopitaux. Les radiologues doivent demontrer leur valeurs ajoutees au risque de se retrouver au chomage.