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Dry January : le mois sans alcool démarre mais ne fait pas l’unanimité

Après les fêtes et ses excès, le mois sans alcool démarre, pour les courageux qui aimeraient franchir le pas. Lancé en 2013 au Royaume-Uni, le « Dry January » débarque cette année en France, sauf que son arrivée dans l’Hexagone ne s’est pas déroulée sans embûche…

Crédits : @bridgesward via Pixabay

Top départ pour le mois sans alcool ! Créé en 2013 au Royaume-Uni sous le nom de « Dry January », l’initiative propose de supprimer complètement la consommation d’alcool au mois de janvier, après les excès des fêtes de fin d’année. Outre-Manche, cette résolution d’un mois imaginée au départ par l’association caritative Alcohol Change UK est reconduite chaque année avec grand succès, puisque l’application officielle du défi, « Try Dry », a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois. En cette année 2020, elle traverse la Manche pour s’installer dans l’Hexagone, sous le nom de « Défi de janvier », et est portée par la bagatelle d’une trentaine d’associations de santé publique et d’addictologie.

Malgré son caractère bénéfique, le « Défi de janvier » ne plaît pas à tout le monde, et en particulier aux viticulteurs. « Étape après étape, il s’agit d’arriver à l’interdiction de consommation, c’est ça qui est derrière » suppose ainsi Bernard Farges, président d’une confédération de viticulteurs, comme le note Le Figaro. Plusieurs personnalités sont d’ailleurs monté au créneau pour dénoncer le « Dry January » à la française, en dénonçant une « toquade anglo-saxonne et puritaine » dans une Tribune du Figaro. Les associations qui portent le projet affirment du reste que l’Etat avait initialement prévu de soutenir le Défi de Janvier et l’accusent d’avoir fait marche arrière après une rencontre entre Emmanuel Macron et des représentants de la production de champagne.

Pour autant, cela n’a pas empêché le « Dry January » à la française de démarrer au 1er janvier pour ceux qui le veulent. Les associations qui portent désormais le projet ont indiqué ne pas vouloir inciter à la prohibition de l’alcool mais plutôt à envisager une « pause » de la consommation pour en constater les bienfaits sur l’organisme. Libre à chacun de choisir, ou non, de relever ce défi.

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15 commentaires
  1. Étonner ? Non parce que l’alcool fait partie de notre superbe société. J’ai entendu et vus des parents qui après un accident de leur fils réponde : comment on peut faire la fête sans alcool on le comprend !!! Il a presque tué une passagère.
    J’ai aussi vus des gens tellement bourré pour faire “genre” je suis un mec qu’il manque de se faire tué en se jetant sur la route et au final le conducteur aurai été traumatisé et jugé responsable.
    Des partent qui donne des goute d’alcool a leur enfant avec leur doit alors qu’il n’ont pas 2 ans !!!!

    Donc pas surpris parce que les gens refusent d’être responsable. Dire à des irresponsables d’avoir une consommation responsable ! Bien sur

    1. Après quand on voit que le gouvernement a refusé de promouvoir la démarche , et que le ministre de l’agriculture dit que le “vin n’est pas un alcool comme les autres” et que tous les mois certains lobbys essayent de faire publier des rechercher douteuses comme quoi le vin rend en bonne santé , il y a pas à chercher à quel point c’est ancré …

    2. Superbe réponse, je suis tout à fait d’accord avec toi! En effet je fais partie des gens qui n’ont absolument pas besoin de boire pour faire la fête, j’apprécie tout simplement de célébrer différemment, en étant entourée de gens que j’aime, cela me suffit amplement. L’alcool est tellement rentré dans les moeurs, qu’on ne sait plus s’amuser sans…Et malheureusement c’est comme la cigarette, comme ça fait du bien, on ne se rend pas compte du mal que ça fait intérieurement et on continue à le faire, car c’est normalisé, conventionnel, socialement acceptable, alors que cela tue à petit feu.
      Je me suis occupée d’un jeune homme handicapé, qui l’était devenu suite à un accident de voiture car trop alcoolisé, et une femme devenu handicapé aussi suite à l’alcool…Donc oui il faut réfléchir et se responsabiliser, les gens ne savent plus réfléchir et agir de façon mature….Car la société leur octroie le droit de ne pas prendre les choses sérieusement tant nous sommes happés par la consommation et la superficialité (fumer ou boire pour se faire bien voir et accepter…)

  2. C’est dingue, vous arrêtez jamais de râler en france.
    En belgique on a ça en Février depuis longtemps et personne ne râle,….
    Les publicitaires en font même des pubs pour des Bières sans alcool,….
    https://www.tourneeminerale.be/fr/
    Puis on prend Février parce que c’est plus court 🙂 on est pas con nous 🙂

  3. Encore une fois, on nous dit comment nous devons agir. Quand nous dira-t-on ce que l’on doit penser ?

    1. Te dire comment agir ça s’appelle l’éducation. Tes parents l’ont fait et si on accorde un minimum de crédit à l’école, elle l’a aussi fait.
      C’est nécessaire et indispensable à la vie en société et c’est commun à toutes les cultures et tous groupes ethniques. Pour le reste il y a ce qu’on appelle le libre arbitre; on te dit comment tu devrais agir mais personne ne te force à le faire.

  4. Que ceux qui veulent le faire le fassent … et qu’ils arrêtent SURTOUT de nous péter les ballons 🙂
    Même message aux végétariens, végan, anti-clopes, bobo-moralisateurs etc etc …
    Faites-le … mais en SILENCE !
    Merci & Bonne Année 🙂

    1. ça s’appelle sensibiliser en fait , éduquer même … on vit tous dans le même monde et sommes tous interdépendants et vous laisser agir sans vous ” péter les ballons ” ça a une incidence sur tout le monde.

      1. Quelle incidence peut bien avoir le fait de choisir de ne pas faire la “diette éthylique” sur la vie de tout le monde ? on parle ici d’un “dry january” , pas des morts que provoque l’alcool au volant ! Du point de vue de ma petite personne (qui ne boit pas tous les jours, ni même toutes les semaines ou WE), je veux simplement avoir le choix… et ce choix je ne veux surtout pas l’imposer (ou “peter les ballons à autrui” sous couvert de sensibilisation et d’éducation) .
        Le clan bobo-moralisateur des “Sentez-moi comme je sens bons”… laissez les honnêtes gens tranquilles. Surtout n’oubliez pas de vous rappelez entre vous à quel point nous sommes bêtes … mais surtout oubliez de nous faire part de vos commentaires 🙂

        1. Par exemple se choper un cancer ( foie, estomac, pancreas, intestinal, bouche, seins…etc) dont les traitements sont hors de prix et qui seront remboursés par l’ensemble des français… ou bien blesser ou tuer quelqu’un sur la route…ou alors abîmer le cerveau de son futur enfant ( c’est valable autant pour les spermatozoides messieurs que pour les fœtus mesdames) …
          je suis maman adoptive d’une jeune fille touchée par l’alcoolisation fœtale… un handicap définitif et qui peut être très lourd…et je sais de quoi je parle. Pour ma part je bois du très bon vin de temps en temps mais j’ai conscience que dés le premier verre l’alcool peut impacter ma santé. Par solidarité avec ma filles et mes amis qui sont tombés dans le piège de l’addiction je fais le Dry January .
          De toute façon, même si cela prend du temps les français prendront inexorablement conscience de la toxicité de l’alcool et sauront adapter en toute conscience leur consommation ( n’en deplaise aux lobbies de l’alcool) 😁

        2. Ah, les parangons de la bonne morale… ils ne comprennent jamais.
          Donc je me re-cite pour répondre à :
          “Par exemple se choper un cancer etc etc”
          –>”on parle ici d’un “dry january” , pas des morts que provoque l’alcool au volant !”

          “je suis maman adoptive d’une jeune fille touchée par l’alcoolisation fœtale”
          ->”Le clan bobo-moralisateur des “Sentez-moi comme je sens bons”… laissez les honnêtes gens tranquilles. Surtout n’oubliez pas de vous rappelez entre vous à quel point nous sommes bêtes …”

          “et je sais de quoi je parle”
          Alors là j’adore. Vu le nombre de victimes en tout genre que fait le grand méchant “alcool”, pensez
          bien ne pas être la seule à en avoir souffert. Sauf que tout le monde ne cherche pas à
          s’enchrister pour recevoir des fleurs. Bien des gens font bien + s’en se victimiser sur la toile.

          “Par solidarité avec ma filles et mes amis qui sont tombés dans le piège de l’addiction je fais le Dry January “
          Vu tout ça, je ferai le dry 2020 moi 🙂

          Enfin bref : “mais surtout oubliez de nous faire part de vos commentaires :)”

          Et Bonne Année surtout 🙂

  5. Perso, je ne bois quasi jamais, donc c’est déjà plié pour moi, je n’ai aucun besoin d’un mois sans alcool, et je n’ai aucun besoin de dépendre de l’alcool pour me sentir bien et fêter quelque chose. Je pense qu’on s’est tellement attaché à la notion d’alcool pour faire la fête qu’on ne sait plus fonctionner sans, et finalement…à force d’artifices, on rate l’essentiel, qui est simplement de passer un bon moment avec ses amis ou famille, et en réalité, on a absolument pas besoin de l’alcool pour être heureux et passer un bon moment. Mais voilà, l’alcool est devenu la normalité (comme la cigarette) et par contre c’est devenu anormal de ne pas boire, combien de fois les gens insistent pour te faire boire, alors que tu dis non, mais que tu te retrouves avec un verre rempli contre ton gré! Comme si on avait pas le droit de ne pas vouloir d’alcool. Les gens ont vraiment oublié la notion du vrai bonheur, c’est justement ne pas avoir besoin de ça pour être heureux, car on trouve ce bonheur dans le fait d’être simplement entouré de ses proches c’est un bonheur authentique qui se passe d’alcool.

  6. On a encore le droit de faire ce que l on veut….pas besoin de suivre bêtement tout ce qui se fait ou pas sur le net ! Ce n’est pas la génération actuelle qui va me dire ce que je dois faire.Cheers!

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