Depuis le début de la grève, les rues parisiennes se sont subitement retrouvées bien plus remplies qu’à l’accoutumée. À défaut de transport, les Parisiens se sont en effet rués vers les autres moyens de locomotion à leur disposition, à commencer par leurs jambes, la voiture, les vélos, les scooters, et bien sûr… les trottinettes électriques. Grandes gagnantes de cette grève des transports, ces trottinettes en libre-service ont clairement le vent en poupe durant cette période. Lime, service star de la trottinette électrique, enregistrait ainsi une fréquentation exceptionnellement élevée avec une augmentation de 530% des nouveaux inscrits entre le 5 et le 3 décembre Le problème, c’est que cette demande exceptionnelle pousse certains à toutes les extrémités. Comme ont dû le remarquer plusieurs utilisateurs, certains n’hésitent pas à déplacer les trottinettes dans leurs appartements ou dans leur hall d’entrée afin d’être certains d’avoir un deux-roues sous la main pour leur prochain trajet.
Cette dérive donne lieu à des situations surprenantes. En ouvrant l’application, on peut bien repérer les trottinettes disponibles, sauf que celles-ci sont tout simplement inaccessibles car elle ne sont pas situées sur les aires de parking qui leur sont destinées, mais bien chez les gens. En temps normal, les trottinettes louées via ces services ne peuvent être désactivées qu’à partir du moment où celles-ci sont placés sur ces aires de parking. Les indélicats ont cependant trouver un moyen de contourner cette sécurité : ils désactivent la trottinette sur une aire avant de l’emporter ailleurs. On peut d’ailleurs voir nombre de trottinettes Lime carrément placées à l’extérieur du périphérique parisien, alors que le service interdit de les emmener là-bas et coupe le jus lorsqu’elles franchissent la frontière.
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En même temps avec l’autre bande de tarés qui viennent coller des autocollants sur les QRCodes, il faut bien trouver des solutions.
et du coup comment elles sont rechargées ? J’imagine que c’est une prise propriétaire et/ou nécessitant une clef spécifique pour y accéder, donc pas moyen de faire la recharge soit même.
Aucun rapport avec la gréve, c’est un phénomène qui existe depuis le début, à paris, et n’a absolument rien de nouveau. Une nouveauté par contre, c’est l’interdiction totale de grosses parties de paris sans aucune raison logique, ce qui a pour incidence la perte de pas mal de trotinettes et même velo puisque l’interdiction est globale.
Je pense a la vilette, qui a pour particularité d’avoir un tres grand parc pavé, et même un gros centre commercial difficile d’acces. L’interdiction totale des trotinettes a malheureusement très fortement debordée sur une grosse partie des habitations (la zone est observable dans les applis) puisque le metro lui même est interdit… jusqu’à la station d’avant, carrément; lui aussi situé en plein milieu des habitations pourtant.
Consequences directes de l’obligation de s’arreter carrement a un metro plus loin, on observe de nombreux vehicules logiquement abandonnés et indisponibles, aussi bien a Vill’Up, qu’a son metro, qu’au metro d’apres encore.
C’est quand même un gros probleme, l’idée etait sympathique : techniquement la trotinette avance 2x moins vite dans toute la zone pietonne de la vilette, et ca n’a pas d’interret puisque on ne peut s’y arreter…. mais la zone a été volontairement delimité beaucoup, mais beaucoup trop loin, et ce n’est pas lié à la precision du gps. Precisons que la grosse avenue entre le metro de la vilette et la station d’avant est interdite alors qu’elle est tres bien amenagée en piste cyclable.
La France, tout simplement.
Ou quand l’individu est placé (loin, très loin) devant le bien commun.