Alors que le slogan que la COP 25 était « Time for action », force est de constater qu’à quelques heures de la clôture, cette édition a manqué d’ambition. On ne note, à ce jour, aucune nouvelle annonce majeure des plus grand émetteurs de gaz à effet de serre. Les États-Unis, plus mauvais élève en matière d’action pour le climat, ont officialisé leur retrait de l’accord de Paris dès l’année prochaine. La Chine et l’Inde ont de leur côté indiqué ne pas prévoir de revoir leurs objectifs à la hausse.
Si certains ne cachent pas leur déception, comme le ministre de l’Environnement du Belize, qui indiquait jeudi être « consterné par l’état d’avancement des négociations », tout n’est pas à jeter dans cette conférence climat qui s’est étendue sur deux semaines. La Commission européenne a notamment présenté son « pacte vert », avec l’ambition forte d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050 dans l’Union Européenne.
Ce jeudi, la ministre de l’Environnement espagnole résumait plus ou moins cette COP 25 en indiquant qu’il y avait deux visions « très claires, entre ceux qui veulent aller plus vite et ceux qui veulent se retrancher derrière ce qui ne fonctionne pas, afin de ne pas avancer », quand d’autres, comme Alden Mayer, qualifiaient cette COP de « monde imaginaire », en décalage avec la prise de conscience générale vis-à-vis du réchauffement climatique, illustrée par les nombreuses marches pour le climat. Pourtant, de nombreuses personnalités étaient présentes durant la COP 25, notamment Greta Thunberg, illustrant d’autant plus ce décalage. Le texte final, qui devrait être adopté ce vendredi, devrait simplement repousser l’échéance, en demandant aux États de présenter de nouveaux engagements l’an prochain. C’est donc une COP 25 décevante qui s’achève. La suite des événements, ce sera en novembre 2020, à Glasgow, pour la COP 26.
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