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La Chine souhaite bannir toutes les technologies étrangères de ses administrations

D’ici 2022, la Chine souhaiterait s’affranchir complètement des technologies étrangères présentes dans ses administrations pour privilégier des constructeurs locaux.

Crédits : @Tumisu via Pixabay

Après avoir mis Huawei sur liste noire, les États-Unis s’attendaient probablement à une riposte de la Chine, mais celle-ci pourrait être plus sévère que prévu, et s’étendrait même au-delà du pays de l’Oncle Sam. Selon le Financial Times, la Chine souhaiterait en effet se débarrasser de toutes technologies américaines – ou même tout simplement étrangères – utilisées dans ses ministères et ses administrations. Le nombre d’équipements informatiques provenant de pays étrangers et amenés à être remplacés par des équipements locaux s’élèverait ainsi à presque 30 millions. Pour remplacer une telle quantité de matériel informatique, la Chine souhaiterait y aller pas à pas, durant les trois années à venir, en réduisant peu à peu la part de produits étrangers dans ses administrations de 30% l’année prochaine, 50% l’année d’après et enfin 20% en 2022.

Si le matériel sera remplacé, qu’en est-il du logiciel ? La Chine devrait, en effet, faire l’impasse sur les solutions logicielles américaines et notamment cesser de collaborer avec Microsoft, et Windows, ou encore Apple, principales marques présentes au sein de ses administrations. Pour l’heure, on ne sait pas encore quelle alternative l’Empire du Milieu privilégiera pour se passer de ces entreprises. S’il est possible de recourir à des équipements locaux, les ordinateurs de marques chinoises utilisent majoritairement Windows de Microsoft, et sont pour la plupart équipés de processeurs Intel, soit des technologies américaines. Le sud-coréen Samsung n’est pas en reste, puisqu’il fournit bon nombre d’écrans et de batteries à de nombreuses marques, notamment.

Peut-être que la Chine se reposera alors sur Huawei, devenu la principale référence en matière de téléphonie en Chine. Privée des services de Google sur ses smartphones, la firme chinoise accélère la cadence pour délivrer sa variante logicielle maison, baptisée HarmonyOS. Il se pourrait que la marque soit invitée, de la même manière, à fournir aux services chinois une version pour ordinateur de son système d’exploitation.

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3 commentaires
  1. La France devrait faire de même, privilégier les service Français, il y en a de bons comme Qwant, OVH, après tout n’est pas bon mais dej apprendre ce qui fonctionne pas mal

Les commentaires sont fermés.

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