Pour en avoir le cœur net, l’UFC-Que Choisir lance un « observatoire des pannes » visant à « promouvoir une consommation responsable ». L’association de défense des consommateurs veut les guider dans l’achat de produits résistants, mais aussi à mettre la pression sur les constructeurs pour les forcer à commercialiser des appareils durables.
Un formulaire à l’échelle européenne
Les consommateurs seront invités à remplir un formulaire d’une dizaine de questions (sans avoir à produire de pièces) : les utilisateurs pourront ainsi indiquer s’ils ont subi des problèmes avec leurs appareils. Ils recevront aussi en retour des conseils pour se retourner le cas échéant contre le constructeur. Ces signalements permettront de détecter et « d’agir contre l’obsolescence organisée/programmée », précise l’UFC-Que Choisir.
Les réponses au formulaire de l’UFC-Que Choisir alimenteront une base de données européenne à laquelle participent plusieurs autres associations de consommateurs. Les pratiques de l’obsolescence programmée sont préjudiciables non seulement pour le consommateur et à son portefeuille, mais aussi pour l’environnement. Une problématique particulièrement sensible à l’heure actuelle, alors que la loi sur le gaspillage et l’économie circulaire fait la une de l’actualité.
Depuis 2015, les entreprises jugées coupables d’obsolescence programmée peuvent être condamnées à 300 000 euros d’amende et à deux ans de prison pour leurs responsables. Apple fait depuis le début de l’année l’objet d’une enquête préliminaire menée par le parquet de Paris pour tromperie et obsolescence programmée. En Italie, la marque ainsi que Samsung ont été condamnés pour pratique commerciale malhonnête, en raison de mises à jour logicielles qui ralentissaient leurs appareils.
Plus récemment, l’UFC-Que Choisir a attaqué Nintendo pour obsolescence programmée concernant les Joy-Con de la Switch.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
C’est pas avec 300 000 euros d’amende qu’il vont décidé de changer de méthode et faire des téléphone durable, les 300 000 euros il se les font la première heures des ventes d’un nouveau téléphones et encore a mon avis c’est plus.
Il faudrait que toute les semaine il y ait une enquête qui amène à 300 000 euros d’amende pour que ça bouge ou de plus grosse amande genre 50 millions d’euros, la il commenceront a réfléchir.
Mais de toute façon les amendes, le manque a gagner s’il ce décide de faire des téléphone durable, c’est le consommateur qui va payer il augmenteront leur téléphone de 200, 400, 1000 euros.
Pour que ça change il faut mettre une amande forte pour les punir.
Et sortir une nouvelle loi pour que toute vente de matériel électronique, physique, (ex: jouet, smartphone, télé, boite en plastique, ….. Tout objet vendu) passe par un organisme qui décide du prix en mettant une valeur raisonnable à l’article en fessant un calcul :
(recherche et développement + salaire + charge (électricité, location, eau, …)) diviser par le nombre de téléphone qui vont vendre théoriquement + matière première + bénéfice
Bien sur bénéfice étant celui ou il doivent être raisonnable.
un lien vers le questionnaire ?