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Climat : la Terre a déjà peut-être déjà atteint plusieurs points de non-retour

Dans un article publié par Nature, des scientifiques estiment que la Terre a déjà peut-être atteint plusieurs points de non-retour. Les derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat suggèrent que les points de basculement pourraient être dépassés même avec 1 ou 2 °C de réchauffement.

Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme dans Nature. Les experts estiment en effet désormais qu’un ou deux degrés supplémentaires (et non plus 5°C comme par le passé) peuvent suffire à faire franchir plusieurs points de non-retour. Ces seuils sont atteints lorsqu’une situation environnementale ne peut plus être enrayée. Nous serions actuellement dans un « état d’urgence planétaire », à mesure que la température augmente. Les auteurs de l’article, dénombrent pas moins de neuf zones, dans lesquelles la situation est critique. Certaines d’entre elles seraient en passe d’atteindre ce point de non-retour et l’auraient peut-être même déjà franchit. « Nous avons des éléments alarmants étayant l’hypothèse qu’une partie de la calotte glaciaire de l’Antarctique occidental serait à un stade de recul irréversible », explique l’auteur principal, Timothy M.Lenton. La disparition de la calotte glaciaire, l’embrasement de la forêt amazonienne et la fonte du permafrost, auraient des conséquences désastreuses sur l’environnement si elles ne sont pas enrayées à temps. La situation n’est pas en voie de s’arranger, pire, la destruction d’une zone augmente le risque de la dégradation d’une autre. « Le dépassement des points de non-retour dans un système peut augmenter le risque de les franchir dans d’autres » expliquent-ils. Une réaction en cascade est donc à prévoir, selon les scientifiques, qui reconnaissent tout de même, que la science complexe des points de non-retour laisse place à une grande part d’incertitude.

Les actes plus que les mots

Les auteurs de l’article appellent donc à une action rapide et efficace. « La stabilité et la résilience de notre planète sont en péril» La situation n’est pas pour autant désespérée et Timothy M. Lenton et son équipe attendent des prises de position fortes de la part des gouvernements. Les chercheurs estiment que la diminution des gaz à effet de serre pourrait ralentir la situation et qu’il faudra garder le cap du seuil de 1,5 °C supplémentaires d’ici à 2100. L’objectif a été fixé en 2015, suite à l’accord de Paris sur le climat. Si la majorité des pays l’ont signé, les États-Unis ont annoncé leur retrait de l’accord en juin 2017, avant d’officialiser cette décision le 4 novembre dernier. Lundi 2 décembre, Madrid lancera la COP 25. Une réunion au sommet qui doit être l’occasion pour les pays de renforcer leur engagement pour l’environnement. Le président des Nations Unies a demandé en septembre dernier à ce que des plans concrets soient présentés, avec pour objectif 0 % d’émissions de gaz à effet de serre en 2050.

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12 commentaires
  1. La terre à déjà subit plusieurs extinctions massives.
    C’est l’humanité qui à atteint un point de non retour.
    La terre continuera a évoluer tranquillement, la vie aussi, avec de nouvelles espèces qui émergeront…

    1. Ça reste que c’est l’occasion de montrer qu’on est une espèce un chouilla intelligente capable de s’adapter…. mais t’as raison sur le fond! au pire, on s’en fout et crevons tous…
      Au mieux, évoluons, laissons plus de place à l’amour, la joie, la vie, l’art, et apprenons a vivre sans cramer tout ce qui passe…

    2. Je pense que l’espèce humaine s’en fout, chacun va de son propre combat, de sa propre vision, il n’y a plus d’objectifs collectifs mais uniquement des besoins personnels pour satisfaire un désir et ressentir du pouvoir.

      Les seuls moment collectifs où l’on est tous d’accord c’est après un drame, cest dire la mentalité des humains pour se retrouver et s’entendre donc ne vous faites pas trop d’illusions

      1. La compassion est un moteur psychologique qui relie les humains. Quand tout va bien, chacun vaque à ses occupations dans son petit bonheur privé. Ne reprochez pas à l’humain de faire preuve d’humanité.

    3. Notre biosphère n’est pas constitué que d’humain !!!
      Oui la vie continuera sur terres mais il faudrait des millions d’années pour retrouver une qualité/diversité comme on la connaît actuellement. Ça reste un désastre au niveau de la planète terre et c’est de la faute à notre société thermo-industrielle et à l’ultra libéralisme voir au capitalisme :/

      1. Et qu’est-ce que quelques millions d’années pour la Terre ?
        Vraiment pas grand choses. 🙂
        Elle était là avant nous et sera toujours là bien après notre disparition.

  2. Moi les questions que je me pose à court terme sont :
    – Combien d’années nous reste-t-il en ressources Potassium ?
    – Combien d’années nous reste-t-il en ressources Phosphore ?
    – Combien d’années nous reste-t-il en ressources hydriques potables pour le tiers monde ?
    – Combien d’années nous reste-t-il en ressources hydriques potables pour les pays développés ?
    – Quelle maladie va enrayer la surdémographie mondiale ?

  3. A quoi sert cet article ? Peut-être à vous donner bonne conscience après avoir publié hier une cinquantaine d’articles sur le Black Friday sur la seule journée d’hier et plus d’une centaine depuis une semaine ?
    Entre vos propres articles et ceux sponsorisés, vous m’avez soûlé avec ce Black Friday. Même avec le réseau de panneaux et d’abris bus JCDecaux on bouffe moins de pub en une journée que sur votre site !

  4. Vous l’avez mis en gras dans votre article “Les actes plus que les mots”. Si l’article est vos mots, ils sont où vos actes à vous ? Quand vous publiez des 10aines d’article sur le Black Friday dont on sait que ce jour pousse à une consommation extrême et est donc une catastrophe écologique, vous n’avez pas l’impression qu’il y a contradiction ?

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