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La 5G débarque l’année prochaine en France… mais pas partout

L’Arcep vient tout juste de délivrer au gouvernement son cahier des charges pour l’attribution des fréquences 5G aux opérateurs français. Le déploiement se fera dès l’année prochaine dans l’Hexagone, pour une couverture totale du territoire prévue en 2030.

La course à la 5G est enfin lancée en France. Jeudi 21 novembre, l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, a transmis son cahier des charges concernant l’attribution des fréquences 5G aux opérateurs. Ce cahier des charges explique les conditions d’attribution des premières fréquences de 3,4 à 3,8 GHz, et permettra à chaque opérateur de disposer d’un minimum de 50 MHz de bande de fréquence. Le prix de ce premier bloc de fréquence sera dévoilé dans quelques jours par le gouvernement, et permettra notamment d’éviter qu’un des quatre opérateurs français (Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free Mobile) ne se retrouve en position de monopole. Les onze blocs de fréquences restants seront par la suite proposés aux enchères.

Surtout, l’Arcep a indiqué que les opérateurs devront, s’ils veulent enchérir, s’engager à suivre un calendrier fixé par l’autorité de régulation des télécoms pour déployer la 5G dans l’Hexagone. Certes, le déploiement commencera en 2020, mais il devrait se poursuivre jusqu’en 2030 avant de couvrir la globalité du territoire. Ainsi, chaque opérateur devra s’engager à déployer la 5G dans au moins deux villes dès l’année prochaine. Le plan indique que 3000 sites seront couverts en 2022, 8000 en 2024 et 10500 en 2025. Avec un déploiement en douceur, le risque reste, évidemment, que les opérateurs privilégient en priorité les grandes villes. Cela va forcément arriver, même si l’Arcep veut limiter les disparités en forçant les opérateurs à réserver au moins 25% de leurs sites 5G dans des zones « peu denses ».

La France rejoindra dès l’an prochain les neuf pays européens qui ont déjà attribué les fréquences 3,4 à 3,8 GHz aux opérateurs. En France, la procédure d’attribution de ces fréquences a pris du retard, alors qu’elle était initialement prévue début octobre. Cette opération devrait toutefois rapporter quelques milliards d’euros à l’État. Si l’Arcep estime qu’un prix plancher tournant autour de 1,5 milliard d’euros est un « grand maximum », les opérateurs italiens et allemands ont notamment déboursé plus de 6,5 milliards d’euros pour les acquérir.

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5 commentaires
  1. Ils sont encore là ceux qui disaient “si on pouvait avoir la 3G déjà” à l’époque ou la 4g arrivait…
    Autant partir sur les dernières technologies directement. Sinon on en serait encore à déployer des antennes 2G à la cambrousse pour les 3 gus qui n’ont pas le choix d’y vivre…

  2. j ai déjà pas la 4g ou je suis et la 3g ben je sais pas ce que c est non plus
    il ferait mieux de s occuper de ceux qui non rien avant de ce lancer dans des Project comme celui la .
    c est pas normal d améliorer le quotidien de ceux qui sont déjà bien loti au détriment de ceux qui sont oublier ou laisser pour contre
    vive la France

  3. On peut s’opposer à la 5G quelquepart?… parce que depuis la H+, le débit est largement suffisant… du coup je comprends pas l’intérêt (a part pour payer des forfaits plus chers)

Les commentaires sont fermés.

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