Comme dans le film Blade Runner 2049, les archives et les data-centers du monde entier seront peut-être bientôt peuplés de simples plaques de verre. Lors de sa dernière conférence Ignite, le géant de l’informatique Microsoft a annoncé être parvenu à enregistrer un film entier dans une plaque de quartz de 7,5 cm² de surface et de seulement 2 mm d’épaisseur. L’équipe de recherche de la firme de Redmond a converti les données numériques du premier film Superman (réalisé par Richard Donner en 1978) en « voxels », des pixels en 3D. Grâce à un laser infrarouge, elle a gravé à l’intérieur même du verre plusieurs couches de voxels, vouées à être lues par des algorithmes développés spécifiquement pour ce format inédit. Une fois les voxels lus et re-traduits en données numériques, le film peut être retransmis par une caméra et, enfin, visionné.
Cette expérience constitue une première preuve de concept pour le projet Silica (nommé en référence au silicium, minéral essentiel du verre) de Microsoft. « Nous ne sommes pas en train d’inventer des produits de consommation mais une option de stockage utile au cloud à grande échelle, indique Ant Rowstron, directeur assistant du laboratoire de recherche de Microsoft à Cambridge, au Royaume Uni, dans un communiqué. Nous voulions un support capable d’être archivé pendant 50, 100 ou 1000 ans avant d’être ressorti et ré-utilisé ». Contrairement au matériel informatique actuel, nécessitant des métaux rares, le verre est facile à produire – du sable suffit. De plus, le stockage sur verre résiste à un grand nombre de dégradations possibles : par l’eau, bouillante ou glacée, par des micro-ondes, par la démagnétisation ou encore par les rayures. Il offre donc un potentiel de conservation immense, comme le souligne Vicky Colf, directrice technique chez les studios Warner Bros, partenaires du projet : « si la solution de stockage présentée par le projet Silica se démontre aussi rentable et flexible qu’escompté, elle pourrait bénéficier à n’importe quelle entité souhaitant préserver et archiver du contenu sur une très longue durée ».
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Encore une entreprise qui ira retirer le sable sur les plages ou au fond des mers!
Pour le verre tel que celui cité dans l’article nul besoin du sable présent au fond des mers et/ou sur les plages (contrairement au béton) celui de nos desserts terrestre fonctionne très bien.
Les saoudiens ou qataris n’ont qu’à vendre le leur, ça pourrait les dépanner le jour où leurs ressources fossiles seront épuisées >_<‘
Le sable du désert n’as pas les mêmes particularité que le sable de plage, le Quatar est l’un des plus gros importateur de sable du monde.
Mais si on n’a plus le lecteur (même chose pour les autres supports actuels) dans le futur, les données seront imposible à lire. Enfin un bon vinyl peut être lu avec une aiguille et un cornet.
Tout, il fait tout retiré de la planète, qu’elle soit vide, sans air, ni eau, ni rien à part nous et nos smartphones, comme des ****** pourra se filmer en train de cre*** ^^