Avec des millions d’iPhone, d’iPad, d’Apple Watch, d’AirPods et d’autres produits vendus chaque trimestre, Apple est en première ligne dans le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine. La grande majorité de ses appareils sortent en effet des lignes de production chinoises, et plusieurs d’entre eux subissent les taxes douanières imposées par Donal Trump lors de leur arrivée aux États-Unis.
Accord sur une « phase un »
C’est pourquoi Tim Cook, le patron d’Apple, s’intéresse de près aux discussions au sommet entre les deux pays. Il n’est certes pas invité aux réunions de négociations, mais son avis compte et il est entendu aussi bien à Washington qu’à Pékin. Durant la conférence audio qui a suivi la présentation des résultats du dernier trimestre d’Apple, Tim Cook a été interrogé sur les tensions qui règnent entre les deux plus grandes économies de la planète, et surtout sur la possibilité d’un accord.
« Je ne connais pas tous les détails », a-t-il dit à Reuters, mais « je pense que cela va arriver ». Quand ? « J’espère bien que cela se produira au cours du trimestre, mais nous verrons bien ». Donald Trump veut imposer une hausse des taxes douanières le 15 décembre, après la frénésie d’achats de Noël. Mais des négociations sont en cours et le président américain a annoncé une entente concernant la « phase un » d’un accord plus large entre les États-Unis et la Chine.
Il y a donc un peu d’espoir pour que les discussions aboutissent à un accord général qui mettrait fin à cette séquence difficile pour le commerce international. Les économies ont souffert, en particulier en Chine et en Europe, victime collatérale de cette guerre des tarifs. La question de Huawei et des restrictions imposées par Washington reste en suspens.
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